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Les couleurs de la vie
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24 novembre 2008

J.M. Le Clézio Ritournelle de la faim

Ethel et son grand oncle vont visiter l'Exposition Coloniale. Quand ils arrivent devant un beau pavillon, le vieil homme déclare qu'il l'a acheté et qu'il va le reconstruire sur un terrain. Il décrit tout ce qu'il  va planter, semer et ce sera le paradis. Ce sera leur pavillon mauve.

Lorsque les planches du pavillon sont déposées dans le terrain, le grand oncle en parle de moins en moins de ce fabuleux projet. Il est malade. Lorsqu'il meurt Ethel hérite de ses biens.

Mais, le père de la fillette l'accompagne chez le notaire et Ethel ne comprenant rien aux affaires, signe le papier qui déclare que son père peut profiter de l'argent de sa fille.

Ethel continue à grandir entre son père Alexandre, ancien colonial de l'île Maurice et de sa mère Justine. Tous deux se disputent car apparemment Alexandre a une maitresse mais surtout qu'il dilapide l'argent dans des affaires foireuses à chaque fois.

Sa meilleure amie d'école se nomme Xenia, une russe de la bourgeoisie qui a du fuir son pays. Elle est pauvre et est très condescante envers Ethel comme si elle lui reprochait de vivre dans une famille qui a encore de l'argent.

Beaucoup d'hommes défilent dans le salon d'Ethel. Elle entend la voix d'un certain Hitler à la radio mais sans comprendre les propos antisémites que les adultes profèrent.

Ethel est amoureuse d'un garçon aux cheveux blonds si fins, si fins. Plus tard, ils partiront tous deux au Canada.

Ethel grandit en âge jusqu'à ce que la misère et surtout la guerre viennent montrer leur visage....

faim

Je me souviens, lors de mes études de bibliothécaire, de cette dame qui nous enseignait les auteurs français. Toute petite, juchée sur des talons, chignon, jupe droite. Elle sortait ses fiches et nous devions prendre note.
Lorsqu'elle nous a parlé de Le Clézio, elle nous en a fait ses louanges mais surtout que cet écrivain vivait retiré, donnait peu d'interview. Elle aimait Le Clézio inconditionnellement. Et moi je me disais bof, bof.

Cette dame, même si je n'ai pas terminé ces études, m'a laissé un bagage littéraire que je n'oublierai jamais.

Grâce à elle, j'ai découvert un des plus beaux romans de Romain Gary '"les racines du ciel".

Maintenant je comprends son regard d'adoration quand elle nous parlait de l'homme du désert.

Plongez dans ce roman, imprégnez vous de chaque mot....En un mot lisez-le!

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Commentaires
P
Chère Sourale, je n'ai encore lu aucun des premiers Le Clezio mais je compte me ratrapper dans les années à venir. Certains trouveront peut-être Le Clézio trop intellectuel, chose que j'aime chez un auteur. <br /> Je te souhaite la bienvenue et t'embrasse. Bonne journée.
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S
je les ai tous...j'aime...je suis une inconditionnelle! Ceux du début sont durs à lire je trouve, très intellectuels, très "cérébrals", les romans plus tardifs sont plus doux dans l'écriture, la plume se fait magnifique et musique, et ce Ritournelle de la Faim n'est peut-être pas mon favori, mais j'ai (qd même !!) beaucoup beaucoup aimé...!!
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P
Cielo, je ne connaissais pas ce titre là mais il ne peut être que bien.
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C
J'ai "la quarantaine" qui attend que je le lise...
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P
¨Plume c'est le premier roman de Le Clézio que je lis. Comment ai-je fais pour passer pendant des années à côté sans vouloir le parcourir ? Bisous.
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