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Les couleurs de la vie
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3 juillet 2009

Jean Claude Bourlès Le grand chemin de Compostelle

Il existe deux légendes selon lesquelles, on aurait découvert le tombeau de l'apôtre Jacques à Compostelle. Légende ou pas, beaucoup de femmes et d'hommes se lancent sur la route qui mène vers Compostelle certains par croyance, d'autres par défi.
Jean Claude Bourlès et sa compagne vont tenter l'aventure. Ils partent de Roncevaux, sur le chemin emprunté par Roland. Très vite, les questions partent dans tous les sens. Vont-ils y arriver ? Mais sur le chemin de Compostelle vous croiser toujours d'autres pélerins qui vous poussent par leur ferveur et leur joie. Pas d'abandon, en route vers l'Espagne.
Ils vont traverser la Navarre, la Castille, la Léon et la Galicie pour joindre Compostelle. Leur périple va leur permettre de découvrir des paysages magnifiques, des êtres qui les acceuillent avec le sourire bien souvent. Mais tout n'est pas rose car après des kilomètres de marche, désirer se reposer et réaliser qu'aucun gîte, aucun hôtel n'est libre, il faut une volonté de fer pour continuer.
Lorsqu'ils arrivent à Compostelle, ils sont désemparés car oui la belle aventure est terminée...

compostelle

Grâce à ce livre, j'ai enfin appris pourquoi ce nom Jacques de Compostelle. Durant tout le récit de son périple, il nous enchante en retournant des siècles en arrière, nous faisant découvrir l'histoire de ce chemin célèbre.

Il ne porte pas le coquillage comme les autres pélerins car non croyant d'une part et de plus il ne part pas sur ce chemin en quête de pélerinage mais en quête de lui-même. Son récit est de temps en temps entrecoupé des notes du journal de Géraldine.

Un très beau récit qui vous emporte à travers une Espagne parfois étrange mais si belle à travers ses yeux.

De cet auteur, je possède également dans ma pile de livre en attente, une traversée de la Bretagne.

"Apprentissage de la distance, de l'espace et de solitude. Le pélerinage est par nature, acte de détachement, et peut-être plus encore de dépouillement. Cela commence avec l'organisation du sac. Premiers choix, premières séparations d'avec une partie de soi-même.L'individu qui se met en chemin n'a nul besoin de preuves pour exister puisqu'il est déjà dans un autre monde.Un monde où les notions de passé et d'avenir perdent leur valeur intrinsèque face à un présent dominé par les actes primordiaux que sont manger, boire et dormir. C'est de cette rupture et de la perte de repères qu'elle entraine que naît la "geste pélerine", cet aller vers la rencontre de l'autre, du corps saint, de l'esprit, de soi-même. Je me demande si le fait de savoir cela, rend les choses plus faciles"

t

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Commentaires
A
J'ai passé une semaine à Conques, à cotoyer tous les jours les pélerins qui arrivait de l'Aubrac et repartait le lendemain. Les contacts étaient très intéressants.
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