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Les couleurs de la vie
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14 octobre 2011

Cher Diego, Quiela t'embrasse Elena Poniatowska

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Lors de son séjour parisien avant la grande guerre, Diego Rivera, va rencontrer une émigrée russe, peintre elle-même : Angelina Beloff. Ils vont vivre ensemble durant dix années. Elle sera son épouse. Ils vont fréquenter les artistes de cette époque : Picasso, Foujita, Braque ainsi que les russes Soutine, Chagall et bien d'autres.

Diego peint mais sans succès. C'est en partie Angelina qui fait vivre la famille d'autant qu'elle va avoir un enfant de lui. Malheureusement cet enfant va mourir.

Le plus cruel est qu'au même moment, Diego coureur invétéré, a une maitresse dont il aura également un enfant.

 Diego décide de repartir au Mexique. Angelina doit le rejoindre...Angelina ne reverra jamais Diego Rivera. Ils se croiseront beaucoup plus tard et il ne la reconnaitra pas.

beloff1

Portrait d'Angelina beloff

Elena Poniatowska a imaginé les lettres qu'Angelina écrit à Diego. Lettres sans réponse de sa part. Sauf parfois, une petite somme d'argent. Aucun mot de l'homme qu'elle aime.

Des lettres de femme amoureuse, désespérée, pauvre. Lettres d'une artiste peintre.

"Il est onze heures du matin, je suis un peu folle, Diego n'est définitivement plus là.Je pense qu'il ne reviendra jamais et je tourne dans la pièce comme quelqu'un qui aurait perdu la raison. Je n'ai rien pour m'occuper, les gravures ne viennent pas.. Je ne veux pas aujourd'hui être douce, tranquille décente, soumise,, compréhensive, résignée, ces qualités que les amis louent tellement. Je ne veux pas être non plus maternelle : Diego n'est pas un grand enfant, Diego n'est qu'un homme qui n'écrit pas parce qu'il ne m'aime pas et qu'il m'a complètement oubliée"

J'avais reçu ce petit livre si magnifique lors de ma visite au stand Actes Sud à la foire du livre de Bruxelles. Il m'a fallu quelques années pour me décider à le lire. Devait-il se bonifier pour que je l'apprécie comme un merveilleux cadeau ?

beloffPeinture d'Angelina Beloff

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Commentaires
L
Triste, oui, mais il a l'air magnifique... Je le note ! Bon dimanche Ptitlapin
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P
Antigone, bien triste en effet, comment peut-on oublier une personne que l'on a soi disant aimé ?
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A
Quelle triste histoire... mais la photographie d'Angelina beloff est fascinante !
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