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Les couleurs de la vie
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17 novembre 2011

L'île des chasseurs d'oiseaux Peter May

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 Fin Macleod accablé par la perte de son fils, est sommé par son chef de reprendre du service. Un meurtre a été commis sur l'île de Lewis dans le nord de l'Ecosse. Meurtre qui ressemble étrangement à celui qui s'est perpétré à Edimburg et sur lequel fin enquêtait. Fin fait ses bagages tout en sachant que son couple avec Mona est brisé. Sans leur fils, rien ne les relie plus.

Il part donc pour l'île de son enfance. ïle battue par les vents et la pluie où les autochtones se chauffent à la tourbe, où les congrégations religieuses ont encore une très forte influence. Il a quitté cette île il y a dix huit ans en se jurant de ne plus y revenir et pourtant il acceptte la mission.

Le corps retrouvé pendu et éviscéré est celui d'un ennemi de son enfance, une brute notoire qui ne pensait qu'à taper où à se moquer. Lui et son frère formait la bande de voyous de l'île.

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Sitôt les pieds posés sur le sol de cette île, tous les souvenirs refluent. Ayant perdu très jeune ses parents, il a été élevé par une tante pas vraiment maternelle. Son meilleur ami Artair était son voisin. Ce dernier est marié à la femme que Fin a toujours aimée depuis le premier jour d'école Marsaili.

"C'était un paysage maussade, mais qu'un simple rayon  de soleil pouvait transfigurer. Fin connaissait bien la route. Il l'avait empruntée en toute saison et n'avait jamais cessé d'être émerveillé de voir à quel point ces hectares ininterrompus de tourbe pouvaient changer au fil des mois,  voire en une minute"

Il ne peut surtout pas oublier l'expédition vers l'île aux Oiseaux, An Sgeir. Une tradition séculaire envoie chaque année les hommes de l'île sur ce piton rocheux afin d'y massacrer des milliers de bébés fous de Bassan, les gugas dont les autochtones raffolent car parait-il la chair est succulente.

"Ils tuent deux mille oiseaux par an, vous savez. Ils les massacrent. Ils escaladent les falaises et étranglent ces pauvres bêtes, tandis que les adultes volent frénétiquement au-dessus d'eux, pleurant leur progéniture morte. C'est brutal, inhumain.  Peut-être s'agit-il là d'une tradition, mais elle n'a plus sa place dans un pays civilisé au XXième siècle"

Dix huit auparavant, Fin faisait partie de cette expédition, Artair également ainsi que Monsieur MacIness père de ce dernier. Monsieur MacIness y perdit la vie mais les souvenirs de Fin sont très flous sur ce qui s'est réellement déroulé.

Fin retrouve Artair. Celui-ci prend plaisir à annoncer à Fin que le jeune homme qui vit avec lui et sa femme est le propre fils de Fin et non le sien.

 

 

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 Excellent roman du genre. La psychologie des personnages et  la description des paysages transmet la rudesse de vie sur l'île. On touche à la vérité, on la touche seulement car elle est bien plus terrible qu'on ne l'imagine.

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Commentaires
P
or des chambres, il mérite réellement le détour:)
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L
Je l'ai eu en main vendredi lors de ma visite dans ma librairie, j'ai hésité et finalement je suis partie sans... Mais grâce à toi je vais finalement me le noter dans ma PAL, c'est tout à fait le genre de lecture susceptible de me plaire...
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P
Impossible de lâcher le livre Antigone:)
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A
Quelle histoire terrible mais qui semble passionnante !!
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P
Oursonne, j'ai commencé hier la suite "l'homme de Lewis". Tout aussi génial et émouvant en même temps. <br /> Alex il en vaut la peine :)<br /> Aifelle, l'auteur a merveilleusement décrit cette nature dans le livre, âpre, dure.
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