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Les couleurs de la vie
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24 mai 2012

Au pays des fainéants sublimes Jean Marie Laclavetine

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Un jour d'été, une fois par an, il se réunissent tous. Il ne dévoileront pas le lieu toujours différent. La table est posée au-dessus de la rivière. Les pieds dans l'eau, il vont se nourrir de rire bonheur, de cette joie de se retrouver jusqu'à plus d'heure.

C'est ainsi que le récit de Jean Marie Laclavetine débute et nous happe.

Une seule photo évoquant cet instant

jean luc chapin

Le voyage commence dans les terres de Touraine. En compagnie de Jean Luc Chapin son ami photographe, le périple peut prendre tournure. A la rencontre, d'amis, de lieux historiques, L'ombre de Rabelais et de Pantagruel, la cité de Richelieu que ce dernier n'a jamais vu terminée, la silhouette de Balzac qui se heurte à leurs silhouettes.

Une promenade durant laquelle Jean Luc Chapin s'est remis à fumer. Une promenade où l'ami se demande ce que ce damné photographe peut bien admirer avec tant de bonheur.

Un récit qui nous emmène avec douceur sur de beaux chemins.

Un récit que je lirai encore et encore...Que la vie semble si douce sur les routes de Touraine.

 

 "Ainsi l'amour des mots amène à la jouissance contemplative et patiente des choses.Un jour ne chasse pas l'autre, une vie ne remplace pas l'autre, une saison n'efface pas la suivante, il pleut, et il fait beau, il fait chaud et froid à la fois, toutes les couleurs resplendissent, surtout celles qu'on ne voit pas"

"Nous suivons le Cher mollasson, du côté de Ballan-Miré. Jean-Luc adore ce temps, bien entendu, qui diffuse une lumière subtile, donne aux couleurs, une discrète intensité, vernit le bitume et les branches, répand ses brillances dans le moindre recoin, comme si le monde était enrobé dan du papier cristal"

"Obsédante question de la laideur. C'est un sujet, la laideur. Une hantise, une stupeur, une douleur, une interrogation. Jamais avant notre génération et celle de nos pères la civilisation humaine n'avait infligé à la planète une telle cure de mocheté. cette question est en réalité à l'origine de ce livre, car je n'ai jamais cessé de me demander de quoi est fait l'amour d'un lieu. On aime un lieu comme on aime les gens; c'est un sentiment impur, profond, libérateur et pourtant mêlé de tristesse, de nostalgie, de colère, de résignation. On aime le lieux et les gens pour ce qu'ils sont et non pour ce qu'ils auraient pu être"

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Commentaires
A
Quelle charmante idée que de manger ainsi au milieu de la rivière !
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A
Je souscris complètement au dernier passage sur la mocheté ! Je le note, il m'a l'air très intéressant ce livre.
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