Chroniques de l'oiseau à ressort de Haruki Murakami.
Attendant avec impatience dans cette rentrée litteraire, le dernier roman de Murakami, j'ai réfréné ladite impatience en lisant un autre de ses livres.
Toru Okada est un homme qui mène une vie toute simple. Il a perdu son travail mais ne recherche pas vraiment une autre place car sa femme Kumiko lui dit qu'il prenne son temps, qu'il reste à la maison, vu qu'elle gagne assez pour les faire vivre tous deux.
Les jours s'écoulent jusqu'au jour où le chat de la maison disparait et Kumiko y tient beaucoup. Elle demande à son mari d'aller voir dans la ruelle derrière leur maison. Ruelle bouchée des deux côtés par un mur et par une maison étrange.
Toru y fait la rencontre d'une jeune fille May Kasahara. Jeune fille n'allant plus à l'école depuis qu'elle a eu un accident de moto qui a couté la vie à son ami. Elle lui affirme que le chat est déjà passé dans son jardin.
Toru revient bredouille. Les jours continuent à s'écouler. Toru commence à faire des rêves étranges. La maison du bout de la ruelle l'intrigue.Komiko revient de plus en plus tard à la maison.
Un matin Toru se réveille seul, sa femme a disparu.
Dans ces chroniques Murakami nous entraine dans le réel et l'irréel, Il est impossible de résumer le livre. Tout se mélange : le bien et le mal, la poésie de la nature, la vie, la mort, la guerre, la violence, la douceur.tout au long des pages, nous sommes entrainés dans un maelstrom d'émotions, le tout signalé par le chant de l'oiseau à ressort.
La description de la famille canard m'a donné le sourire. Je ne serais donc pas la seule à les aimer.
En résumé, l'univers de Murakami, me happe à chaque fois.