Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les couleurs de la vie
Les couleurs de la vie
Visiteurs
Depuis la création 785 568
Derniers commentaires
30 septembre 2014

La langue des oiseaux de Claudie Hunzinger

9782246852094_X

 

Sitôt terminé le récit de Colin Thubron « En Sibérie », il était évident que la langue des Oiseaux de Claudie Hunzinger ferait suite à ce voyage. Les lectures se lient parfois d’un fil ténu, presque invisible.

 

La découverte de Claudie Hunzinger je la dois a une très grande lectrice Aifelle. Ce fut la joie de lire de Survivance. 

 

Suivre les chemins de Claudie Hunzinger, vous entraine au milieu de la nature, parfois ensoleillée, parfois troublante par ses peurs et ses dangers. Les livres ne sont jamais loin, perdus dans une clairière et la poésie sème ses petits cailloux en toute légèreté.

 

SzaSza, nouvelle romancière, ne sent plus en accord avec la vie qu’elle mène. Elle décide de s’isoler dans une forêt, dans une cabane bien étrange. Isolée pas tout à fait car elle emporte avec elle son ordinateur, la poésie d’Emily Dickinson et une paire de jumelles pour observer les oiseaux car elle veut enfin comprendre leur langue. 

Là-bas, elle écrira son deuxième roman et se consacrera à la traduction de textes chinois. C'est ce dont elle est persuadée...

 

La première nuit dans la cabane, elle découvre une étrange annonce de vente de vêtements d’occasion par la magie de l’écran.

 

« Comme des Garçons Blouson noir »

Il est en laine noire pour le torse très menu. 

En velours de coton noir pour les épaules matelassées, incroyablement larges et comme musclées.

Il renverse l’ordre ordinaire des choses : une femme adorable en homme costaud…

Grâce à lui, j’ai fait fuir des molosses. 

Peur de rien.

Il se ferme d’un zip. »

 

Le pseudo de cette annonce est Kat-Epado.

 

Au fil des jours, la narratrice et la jeune fille qui on va l’apprendre est Japonaise et vit au Havre, vont tissé des liens parfois ambigus de part et d’autre. Qu’attendent-elles l’une de l’autre ? 

 

Comment décrire ce que l’on ressent en lisant Claudie Hunzinger ? Du bonheur oui mais également ce petit quelque chose qui vous emporte indéfinissable…

 

« Il se remit à neiger. J’avais choisi mon année pour vivre l’aventure : la pire des années. Disons une année historique. Même au Havre il neigea. Et chez moi, ce n’était plus  de simples flocons qui tombaient, mais des flocons exagérés, sortis de Li Bai, aussi larges que des mains, et qui se précipitaient au-devant de vous pour vous entrainer »

 Voir l'avis d'Aifelle ainsi que celui d'Antigone et bien évidemment Cathulu

Publicité
30 septembre 2014

L'automne se colore

DSC01482

 

DSC01433

29 septembre 2014

Ciel apocalyptique

DSC01336

29 septembre 2014

Fille d'automne, j'adore cette saison qui commence et ses matins brumeux

DSC01415

 

28 septembre 2014

Bon dimanche

DSC01246-001

Publicité
28 septembre 2014

DSC01322

27 septembre 2014

Elle est arrivée à petits pas devant la gare, s'est assise pour savourer ses bouffées . Elle s'en allée tout doucement.

DSC01317

26 septembre 2014

La poésie de trottoirs

DSC01314

26 septembre 2014

Le tableau du vendredi Maria Wilk

maria wilk

25 septembre 2014

Oona et Salinger de Beigbeder

download (1)

 

Beigbeder, oui en tant que lectrice je lis par moment les romans de cet auteur aimé ou méprisé. Ceux qui me plaisent par leur sujet dont ce dernier.

Aucune honte à avouer que j'ai pleuré lors de ma lecture d'un de ses autres romans. Windows of the world. Je fais partie de ceux qui aiment Beigbeder et j'assume tout à fait ce choix.

Dans ce nouveau livre, l'auteur parle de lui. Beigbeder qui ne parle pas de lui, ne serait plus Beigbeder. Il assume tout à fait son envie de rester jeune et de s'amuser mais Beigbeder ce n'est pas que cela...et ses livres le dévoilent.

Beigbeder idolâtre Salinger. Le livre débute par le récit d'un tournage que j'ai v u à la tv où il part sur les traces de l'écrivain. Il n'osera jamais aller sonner à sa porte.

Il y a surtout également cette photo qu'il a découverte d'Oona et dont il est disons le tombé amoureux. 

Le récit peut commencer. 

Salinger est un écrivain en devenir en 1940. Il tombe éperdument amoureux de Oona ONeil lorsqu'il la rencontre dans un bar de l'époque. Elle n'a que 15 ans. Elle passe ses nuits au Stork accompagnée de Truman Capote et de deux autres filles riches Gloria Vanderbilt et Carol Marcus. Nuits de rires, de boisson et de cigarettes. Oona est la fille de l'écrivain Eugène ONeil prix Pulitzer qui ne s'occupera jamais d'elle sauf quand il faut la critiquer dans ses choix; Un père alcoolique, une mère névrosée, deux frères qui se suicideront. 

Ce n'est que l'été de l'année suivante qu'il la retrouve. Et tout se déroulera comme un amour platonique. Baisers passionés mais rien de plus.

Pearl Harbor va changer la vie des américains. Salinger part vers l'Europe où il va participer au débarquement, connaitre toutes les horreurs que cela implique et découvrir les premiers visages des camps de concentration. Beidbeger nous dévoile ces moments non pas comme on nous a les décrits tant de fois mais dévoile des pans qui sont longtemps restés cachés. Accrochez-vous...

Qu'a t-il pensé là bas au milieu de la boucherie quand il apprend le mariage d'Oona avec le vieux Chaplin ? Il semblerait que Salinger aie écrit des lettres à Oona mais les héritiers ne voulant pas dévoiler ces écrits, Beigbeder les invente et elles sont superbes.

Comme seul souvenir, il a emporté le cendrier qu'Oona avait volé dans le bar et qu'elle avait glissé dans la poche de son manteau.

La rencontre de Salinger avec Hemingway à Paris est émouvante et il arrive même à me rendre sympathique un écrivain qu'en tant qu'homme je déteste.

Salinger ne guérira jamais de la guerre et apprendra par les infos le nombe de naissance des enfants Chaplin dont l'ainée est Géraldine.

Oona_Oneil_-_1943

 

 

 

 

Publicité
1 2 3 4 5 > >>
Les couleurs de la vie
Publicité
Publicité