Le camp des morts de Craig Johnson
Vingt-trois ans qu’il est dans la police au fond de son Wyoming, cela use…C’est bientôt Noel. Caddy sa fille revient pour l’occasion. Sa maison n’est pas encore terminée. Bon bref, pas vraiment le bonheur mais on s’y fait.
De temps en temps, il va visiter l’ancien shérif Lucian Connally à la maison de retraite. Connally est amputé d’une jambe et adore jouer aux échecs. De plus, il en connait un bon bout sur toutes les affaires après toutes ces années.
Lors d’une de ces visites, Longmire voit une ambulance s’en aller et chose incroyable assiste à une altercation entre Lucian et un employé. Lucian hurle et lui crie que la femme que l’ambulance emporte avait été sa femme.
Lucian va lui apprendre qu’il avait été fou amoureux de Mari Baroja, originaire d’une famille basque. Ils furent mariés durant trois heures car les frères et le père de sa femme vinrent lui casser la figure et il ne l’a plus jamais revue
Lucian déclare que Mari a été assassinée.
Et voilà Longmire entrainé dans une aventure vieille de plus d’un demi siècle et qui n’est pas synonyme de bonheur. Il y entraine son amiHenry Standing Bear, l’indien si fier. Etre aidé c’est tellement si simple surtout par le géant.
La neige tombe, des tentatives d’assassinat et d’autres qui ne sont pas tentatives. Un véritable parcours du combattant cette enquête.
« Je regardai la sauge se cramponner à ses racines pour résister à la force du vent de nord-ouest, avançai sur la route qui suivait les collines et descendis dans la vallée des quatre frères et de l’unique fille perdue. Je boutonnai mon manteau, remontai mon col en peau de mouton et enfonçai mon chapeau sur ma tête. Le soleil déclinait peu à peu et la température chutait rapidement; je commençais tout juste à entendre les petites voix qui se mettent à parler quand vous êtes à un endroit où vous n’êtes pas censé être , où personne ne sait que vous vous trouvez et où le temps commence à se gâter »
Même si je suis adoratrice de Longmire et de son ami Henri, bizarrement ce n’est que le troisième roman que je lis. Little bird a déjà été relu et encore relu, Molosses le dernier oui dévoré. Je prends le temps. Pas de boulimie. Je sais que Walter et Henri se promènent dans les hautes plaines, tout en buvant et se chamaillant. Alors pourquoi se presser ?