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Les couleurs de la vie
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17 septembre 2015

Les gens dans l'enveloppe d'Isabelle Monnin

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Au départ, il y a le lot de photos acheté à un brocanteur via internet. Des polaroids, silhouettes figées dans l’instant, des hommes, des femmes mais surtout cette petite fille.

Imaginer leur histoire, leur donner les prénoms. La petite se nommera Laurence.

Isabelle Monnin imagine que la maman de Laurence, Michelle est partie, comme cela un beau matin. Elle est partie vers l’Argentine avec son amant laissant le père Serge en tête à tête avec sa petite fille.

Laurence est solitaire, elle ne pense qu’au retour de sa maman et le père sombre dans la tristesse.

Les étés au camping, les séjours chez les grands-parents à la campagne. 

Laurence grandit et décide de prendre son envol, là bas, à la recherche de sa mère.

Dans cette partie roman, la vie de trois générations de femme Simonne, Michelle, Laurence. Les récits s’entremêlent entre rêve et poésie. 

 

Ensuite, l’enquête pour retrouver ou découvrir ce que sont devenus ces visages, sous forme de journal.

Grâce au recensement d’un clocher sur internet qui se recoupe avec celui qui se profile sur une photo, Isabelle Monnin découvre que ce ne peut-être qu’à Clerval. 

 

Elle va interroger les vieilles personnes du village. Les broussailles deviennent sentier et le sentier se transforme en chemin qui la mène vers cette petite fille et qui se nomme réellement Laurence.

 

Etrangement, dans le roman Michelle a quitté Serge car elle s’ennuyait, elle ne voulait pas de cette vie dont chaque instant ressemble à l’autre. La maman de Laurence a quitté également Michel par ennui. A travers les visages Isabelle Monnin a décelé des failles pas totalement réinventées.

 

Pour clore, un cd imaginé par Alex Beaupin pour que les gens de l’enveloppe ne se perdent pas dans le temps, que leur vie ne s’arrête pas au bord usé des polaroids. 

 

Et derrière les lignes, l’ombre de la soeur disparue d’Isabelle Monnin.

 

 

Il y a l’écriture d’Isabelle Monnin qui est si belle, si émotive. Les vies imaginées et les vraies vies qui se répondent. 

Pas de voyeurisme, juste un désir de tendre le regard vers les autres. 

 

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Commentaires
P
Or Rouge, j'ai longtemps hésité avant de l'acheter et puis zut flute, zoom quelle belle découverte. Emouvant, très amouvant. Bonne journée de jeudi. Bisous
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L
Je me le suis achetée ce week end et il sera sans doute ma prochaine lecture (ou en tout cas il sera lue très vite parce que je suis très curieuse de ce projet). Je l'ai vu dans la Grande librairie et ça m'a donné encore plus envie de la lire. De toute façon j'aime l'auteure et je m'y serais intéressée de toute façon :0) Je rajoute ton billet avec vos plus tentateurs. Bisous et bonne soirée Ptitlapin
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P
Oui Cath, surprenant et pourtant…<br /> <br /> Aifelle, j'espère bien:)
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A
Une lecture que j'ai bien l'intention de faire :-)
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C
je suis en plein dedans! C'est bizarre effectivement ce rattrapage de la réalité par la fiction !
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