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Les couleurs de la vie
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30 septembre 2015

Par delà les rails

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30 septembre 2015

L'illustration du mercredi

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29 septembre 2015

Ce que signifie la vie pour moi de Jack London

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Ce petit texte fut écrit par Jack London en 1905. Texte qui est le fondement de toute la pensée politique de Jack London. 

 

C’est l’histoire d’un gamin qui a 14 ans doit quitter l’école pour aider sa mère et son beau-père vivant dans la pauvreté. De boulot en boulot, il découvre l’alcool et devient lui-même un patron en devenant pilleur d’huitres. Mais il y a toujours plus vorace que vous et il perd tout pour retourner dans la misère.

 

Il aime la lecture et il comprend qu’il fait partie de ce qu’on appelle les socialistes.

 

C’est l’histoire d’un jeune homme qui nettoie les fenêtres et regarder passer la fille du patron dans une belle voiture. Il réalise que c’est grâce aux muscles de ses bras qui nettoient les fenêtres que cette jeune fille peut vivre indolente. Lui aussi il ira aussi haut.

 

C’est l’histoire d’un homme qui va vendre son cerveau car dans l’Etat capitaliste tout s’achète. Grâce à cette vente, il arrive dans le salon de la haute société. Il s’imagine qu’il va y  rencontrer des êtres exceptionnels et ne côtoie que des humains imbus d’eux mêmes et des femmes qui ne parlent que de matérialisme.

 

Déçu, cet homme qui fut un grand écrivain comprend que sa place est et sera toujours à côté de ceux que l’on méprise.

 

 

 

Un petit texte mais d’une telle écriture….qui reste malheureusement d’actualité dans notre siècle ultralibéral. 

 

 

Etrangement et cela arrive souvent durant mes lectures, après avoir savouré le texte de Jack London, je me suis acheminée dans le livre d’Henning Mankel et suprise au milieu du livre, il cite Jack London, comme si les livres suivaient un fil dans notre subconscient. Ce n’est pas la première fois que cela se produit.

 

28 septembre 2015

Sur le bord du chemin

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27 septembre 2015

Premier dimanche d'automne

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Chanson d'automne

À Charles Henry

Sur le gazon déverdi, passent - comme un troupeau d’oiseaux chimériques - les feuilles pourprées, les feuilles d’or.
Emportés par le vent qui les fait tourbillonner éperdûment. -
Sur le gazon déverdi, passent les feuilles pourprées, les feuilles d’or. -

Elles se sont parées - les tristes mortes - avec une suprême et navrante coquetterie,
Elles se sont parées avec des tons de corail, avec des tons de roses, avec des tons de lèvres ;
Elles se sont parées avec des tons d’ambre et de topaze.

Emportées par le vent qui les fait tourbillonner éperdûment,
Elles passent avec un bruit chuchoteur et plein de souvenirs.
Les platanes tendent leurs longs bras vers le soleil disparu.

Le ciel morose pleure et regrette les chansons des rossignols ;
Le ciel morose pleure et regrette les féeries des rosiers et les fiançailles des papillons ;
Le ciel morose pleure et regrette toutes les splendeurs saccagées.

Tandis que le vent, comme un épileptique, mène dans la cheminée l’hivernal orchestre,
Sonnant le glas pour les violettes mortes et pour les fougères,
Célébrant les funérailles des gardénias et des chèvrefeuilles ;

Tandis que derrière la vitre embuée les écriteaux et les contrevents dansent une fantastique sarabande,
Narguant les chères extases défuntes,
Et les serments d’amour - oubliés.

14 décembre 1882

Marie Krysinska, Rythmes pittoresques, 1890

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27 septembre 2015

Clic clac souvenir

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26 septembre 2015

Neverhome de Laird Hunt

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Constance considère qu'il faut participer à cette guerre de Sécession mais son Bartholomew étant trop faible de sante, elle décide de prendre sa place.

Elle y partira sous le nom de Ash Thompson malgré que son mari lui demande de rester.

Dans le régiment, elle donne le change, personne ne soupçonne que sous l'uniforme, une femme se cache. Personne sauf d'autres visages croisés sur le chemin, des visages de femme dont le regard comprend qui est Ash Thompson.

Elle écrit des lettres à Bartholomew et entend la voix de sa mère, lui donnant des conseils même si elle n'est déjà plus de ce monde.

Lors d'une bataille, Constance est blessée et décide de rentrer à la maison. Durant ce long voyage, elle va croiser des personnes humaines et d'autres qui ont encore une part d'humanité, si petite part face aux atrocités qu'ils ont connues. 

Elle ne rentre pas tout de suite, elle prend son temps en posant ses pieds sur des sols qui ne sont plus que charnier.

Enfin, elle arrive chez elle....enfin elle va retrouver Bartholomew mais là bas, elle imaginait une réalité toute autre.

 

"En laissant Yellow Springs derrière moi pour m'éloigner à la hâte, j'eus le sentiment que c'était d'avoir vu ces soldats morts et ce monde entier s'illuminer avant de disparaitre qui me faisait vouloir plus que jamais rentrer avant qu'il ne fût trop tard, avant que Bartholomew, moi, et le vaste monde ne se réduisent à quelque gelée déssèchée posée sur une surface de verre fissurée"

Au milieu de cette guerre boucherie, de paysages qui crient de désespoir, Laird Hunt, explore une magnifique portrait de femme qui est simplement partie par amour.

Au fil des pages, la vie de Constance nous est dévoilée ainsi que son admiration inépuisable pour sa mère.

On ne revient jamais intact de la guerre, ce qui entraine une fin très suprenante du roman.

 

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Portrait de Jennie Hodgers qui fut soldat durant la guerre de Sécession

26 septembre 2015

Prendre de la hauteur

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25 septembre 2015

Petite pensée vers Monet

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24 septembre 2015

Le club de la petite librairie de Deborah Meyler

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Esme, jeune anglaise à obtenu une bourse à l’université Colombia de New York. Elle déniche un petit appartement et aime flaner dans les rues de la ville.

Un endroit qu’elle affectionne est la librairie la chouette, bouquinerie plutôt, tenue par Georges et d’autres personnage surprenants. 

Lors d’une expo à une galerie, elle tombe sous le charme de Mittch, provenant d’une famille très aisée.

Mais paf, patatras, Esme réalise qu’elle est enceinte et le jour où elle veut l’annoncer à Mittch, ce dernier la quitte. 

Ne voulant pas dépendre de sa famille, elle décide de se trouver un travail et oh bonheur Georges accepte de la prendre comme vendeuse. 

Elle fait la connaissance de tous ceux qui gravitent autour de la bouquinerie dont Luke, vendeur lui aussi, très taiseux, un véritable ours qui adore gratter sa guitare.

Comme de bien entendu le très serviable Mittch réapparait et lui fait le grand jeu de tu es celle que j’attendais, (malgré qu’il aie parlé d’abord avortement à Esme) ensuite demande en mariage dans un grand restaurant, visite à sa famille pour lui déclarer et on s’en doutait, qu’il ne l’aimait pas, qu’il ne voulait pas l’épouser et qu’il ne veut pas être père de cet enfant.

Heureusement qu’autour d’Esme gravitent des êtres qui l’aident et qui vont lui réapprendre à être heureuse. 

Stella son amie depuis le début lui avait bien dit que Mittch était un sale type…

 

 

Un bon petit livre plaisant dont l’héroïne mériterait d’être secouée un peu question amour car Mittch est vraiment l’homme le plus abject mais bon l’amour est aveugle ne dit-on pas…

On y parle beaucoup de peintures, de livres bien évidemment, et les personnages sont tous plus singuliers les uns des autres. 

Un bon moment de lecture.

 

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