Mankell (par Mankell) de Kirsten Jacobsen.
Kirsten Jacobsen a suivi Mankell à divers endroits de la planète. Aussi bien à New Delhi durant un festival de littérature, qu'à Antibes dans l'une de ses maisons afin de tenter de comprendre qui se cache derrière l'écrivain à succès. Mais est-on arrivé à jamais cerné Hennig Mankel ?
Avare de paroles, il n'aime pas évoquer sa vie privée, il ne dira que ce qu'il veut bien en dévoiler. Son père, son enfance dans le petit village d''où il voulait déjà partir, lîle qu'il s'est achetée car il aime la solitude, ses femmes, le théâtre qu'il a formé en Afrique.
En parlant de Wallander, il le décrit comme un personnage qui ne lui ressemble pas et qu'il n'aimerait pas avoir comme ami. Etonnant non ?
Quand on lui parle de la mort et qu'il est heureux d'être en bonne santé, on ne peut s'empêcher d'avoir un pincement au coeur car lors de ses paroles, il ne savait pas encore que le cancer l'attendait sur le chemin.
Son dernier livre, sables mouvants, est évoqué également, il en parle deux trois secondes.
Un grand auteur, qui a vécu comme il le voulait, qui a réalisé une partie de ce qu'il désirait, qui devait paraitre pour un ours pour certains mais de cela il s'en fichait. Un homme engagé car il ne supportait pas l'injustice...
Il nous a laissé Wallander, son amour de l'Afrique et tant d'autres livres car un auteur ne meurt jamais.
Merci Monsieur Mankell.