Brunetti entre les lignes de Donna Leon
Chaque année, j’attends avec impatience le nouveau Brunetti. Pas de gros meurtres bien ensanglantés, pas de psychopathe. Loin de tout cela, Guido Brunetti vogue sur les canaux et les rues de Venise tentant de découvrir le pourquoi et le comment de l’assassinat concerné.
Dans cette dernière enquête, il est confronté à un vol de livres anciens.
Il est appelé par une bibliothécaire la Dottoressa Fabiani. Elle est en charge de la Merulla, qui conserve des livres très anciens. Certains ont été volés, d’autres ont des pages arrachées.
Guido se rend à la bibliothèque où outre la bibliothécaire, il fait la connaissance de Santor qui y travaille également.
La bibliothécaire soupçonne un chercheur américain d’être l’auteur de ces méfaits. Ce ne peut être l’ancien prêtre défroqué FranChINI toujours plongé dans des textes religieux.
Ledit Franchini se faisant assassiner, l’affaire prend une nouvelle tournure.
« Certes, il y avait désormais un ordinateur, chose qui n’existait pas à l’époque où Brunetti était étudian, mais l’odeur était restée la même. Les vieux livres l’avaient toujours empli de nostalgie pour les siècles où il n’avait pas vécu ».
Comme d’habitude à travers les paroles de Brunetti, Donna Leon lance quelques critiques sur la manière dont est gérée Venise : les gros paquebots touristiques provoquent des remous dans les canaux qui affecteront surement la ville lacustre mais d’ici quelques années. J’ai appris que le grand concepteur des digues qui doivent sauver Venise, est en prison pour détournement d’argent et que lesdites digues ne sont peut être pas si protectrices comme on veut bien nous le faire entendre. Corruption, chantage, l’Italie telle qu’elle est gangrenée mais Brunetti commence à devenir philosophe avec les années et semble de plus en plus apprécier les petits plats que son épouse Paola lui concocte.
Dans cette dernière aventure, le printemps commence à envoyer de petits signes dans l’air et Brunetti comme à son habitude poétise sur la nature.