Nous les passeurs de Marie Barraud
Quatrième premier roman découvert dans le cadre des 68 premières fois et second abandon.
A un moment, je me suis décidée à le refermer suite à l’ennui que je ressentais.
En résumé, Marie Barraud décide de comprendre le silence qui pèse dans sa famille sur la personnalité de son grand-père Albert Barraud, arrêté durant la guerre et jamais revenu.
Même son père qui a vécu cette arrestation n’en parle jamais comme si cela n’en valait pas la peine. Il avait 8 ans ce jour là.
Même face aux questions de sa fille, il se tait mais il donne un carton rempli de papiers que sa mère avait laissé comme souvenirs après sa mort. Il ne sait pas ce que contient ce carton. Il n’a jamais eu le courage de comprendre.
Marie va rencontrer l’ami compagnon d'infortune lors du transfert de son grand-père vers un camp : Serge Joly. Il va raconter. Marie comprend que son grand-père fut un résistant au coeur noble, soignant du mieux qu’il pouvait les blessés du camp et en sauvant d’autres.
La quête d’une femme sur le passé qui alourdi la vie d’une famille, et tente d’en délivrer son père.
La raison pour laquelle je n’ai pas aimé ce roman qui en fait pourrait être un récit, c’est un manque d’étincelle. Cette étincelle qui vous fait penser « mince alors, quel roman ! ».
Bien écrit, lecture facile mais pour que l’émotion prenne, il faut plus que cela.