Peter May Quarantaine
Londres est coupée du monde suite à une épidémie. On ne compte plus les morts. On ne les enterre plus. On les incinere à tour de bras. Le premier ministre a lui meme succombé.
La ville est dévastée par les pillages. Entourée de fils barbelés et surveillée par les militaires, obligation de rester chez soi après 19 heures. La désobéissance n'est pas tolérée sous risque de perdre la vie. Chacun se terre chez soi. Masques et distanciation sont la loi.
Seule l'ile aux chiens, ou résident certains riches, est épargnée par le virus mais gardée par des vigiles privés.
Les contaminés étant si nombreux qu'il faut absolument construire une nouvelle annexe à l'hopital et c'est lors du creusement des fondations que l'on y découvre des os humains.
Mac Neill est à deux jours de sa pension. Separé de sa femme et ne pouvant voir son fils Sean, il n'a plus d'illusions concernant la vie. C'est pourtant lui qui est appelé sur les lieux de la découverte car les hommes sont en sous effectif.
Il est décidé à trouver l'assassin qui a assassiné une petite fille. Et quand son fils Sean succombe à son tour, il s,y lance à corps perdu.
Ce roman, Peter May l'a écrit en 2005 et aucune maison d'édition n'en a voulu.
Ce qui est troublant c'est que certains faits dont l'hopital construit à la hate par les chinois, il l'avait déjà imaginé. La scène de la lockdown party dans une ancienne boite de nuit est tellement d'actualité. Je pourrais encore vous en énumérer.
Outre la fiction, Peter May nous disseque le virus de façon claire sans oublier le vaccin, ce fameux vaccin.
J'avoue que j'étais fort troublée en terminant la lecture. Entre le réel et l'irreel mais terriblement envoutante.