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Les couleurs de la vie

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5 mai 2014

Détails d'Opalka de Claudie Gallay

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Vers l’âge de dix ans, Claudie Gallay s’est amusée a remplir des pages de cahier de chiffres en débutant par le chiffre 0 tout en continuant une série l’une après l’autre.

 

En 1965, Opalka décide de commencer sa série de chiffres par le numéro 1. Début de son oeuvre.

 

Il va peindre sur un fond noir, les listes de nombres mais eux à la peinture blanche et au fur et à mesure de l’avancée de son oeuvre, il va diluer le fond noir afin qu’il devienne de plus en plus blanc et que les chiffres se fondent dans la toile.

 

Par ce procécédé, il veut expliquer la fuite du temps.

 

Trois ans plus tard, il décide de réaliser des auto-portraits après chaque séance de travail. Visage impassible et qui tout au long des années se transforme.

 

Il va également commencé à enregistrer sa voix qui décline le nombre qu’il peint. 

 

 

La véritable rencontre entre l’écrivain et l’artiste, se fera via une toile, dans un musée. Choc, émotion. Compréhension de cette oeuvre 

 

« J’ai emporté cette rencontre avec moi, partout, jusque dans mes romans écrits »

 

Claudie Gallay a failli, je dis bien failli rencontrer l’artiste mais parfois deux êtres qui pourraient se comprendre, ne se croisent jamais. 

 

« J’ai longtemps cru que la peinture, c’étaient des pinceaux, un chevalet, des couleurs et un homme debout devant une toile. Opalka m’a appris que c’était bien plus, que c’était aussi une pensée, il m’a ouvert un espace plus vaste, m’a ancrée plus loin, là où regarder ne suffit pas, quand l’émotion picturale passe par la réflexion, quand le plaisir et le savoir sont mêlés »

 

Opalka est mort à Venise en 2011, son oeuvre étant inachevée mais est-elle si inachevée puisqu’elle a suivi le cours de sa vie ?

 

 

« C’est de cela que nous parle l’oeuvre d’Opalka. Son travail est une causerie du temps qui passe et de l’âge qui nous conditionne, nous impose une façon d’agir, une attitude de vie avec des permissions et des renoncements »

 

 

Dans chaque roman de Claudie Gallay, un de ses personnages peut se référer à l’oeuvre d’Opalka. 

 

« On a tous quelque chose à faire sur cette terre. Opalka a choisi sa vie à représenter  le temps. 

 

« Mes romans sont de la vie qui passe. En apparence, peu de chose, j’écris, une page, et puis une autre, un livre et son suivant. C’est dans leur quotidien que je tiens mes personnages, je cultive cette illusion de répétition pour donner à voir le mouvement profond de ce qui les relie. Je n’écris pas pour laisser ma trace mais pour donner de l’épaisseur au temps que j’ai à vivre »

 

 

Claudie Gallay est une personne qui se dévoile très peu, ce livre ouvre une petite porte et oh combien surprenante et je l’en aime d’autant plus. Comment ne pas changer son regard sur ses romans après avoir perçu son amour pour l’oeuvre d’Opalka ?

 

Comment ne pas être émue en découvrant la manière très particulière qu’elle avait à enseigner les constellations à ses jeunes élèves. Magique tout simplement et cela ne tient qu’à une page mais cette page est inoubliable.

 

Ce livre plaira t-il à toutes et tous ? Certainement à ceux qui aiment et qui sont intéressés par toute forme d’art même abstrait. Les autres lecteurs, s’ils savent lire entre les lignes, dépasser le parcours d’une oeuvre…y seront également sensibles car ce récit est totalement différent des romans de ladite auteur. C’est une lecture passage dans le temps. Un tempo de vie.

 

 

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