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Les couleurs de la vie

Les couleurs de la vie
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16 février 2016

La danse des nuages

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14 février 2016

Le portrait du dimanche

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13 février 2016

Désertique

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10 février 2016

Le tableau du mercredi Bonnard

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8 février 2016

L'inconnu du Grand Canal de Donna Leon

 

 

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On a retrouvé le cadavre d’un homme dans le Grand Canal de Venise. 

 

Défiguré, ayant le torse et le cou disproportionné par rapport au reste du corps, l’homme a été poignardé et jeté dans le canal alors qu’il était encore vivant. 

 

Brunetti à l’impression de l’avoir déjà vu.

 

L’homme souffrait de la maladie de Madelung, qui touche surtout les alcooliques et les drogues, entrainant un gonflement de certaines parties du corps.

 

De fil en aiguille, Brunetti se souvient qu’il avait vu l’homme durant une manifestation des producteurs laitiers, comme simple spectateur.

 

Il apprend durant l’enquête que l’homme vient de Mestre, qu’il était vétérinaire dans une Clinique privée et depuis quelques mois exerçant également son métier dans un abattoir.

 

Sa femme l’avait mis à la porte car il avait une jeune maitresse. 

 

Brunetti décide donc d’aller faire un tour vers les abattoirs…..

 

 

Un excellent Brunetti. On retrouve tout le monde avec plaisir, Patta le chef, Vianello, Paola, Ellettra etc….

 

Brunetti a vieilli et constate à quel point sa ville de Venise à changé en dix ans, que tout est toujours pourri dans son pays, il s’en indigne moins mais cela continue à le révolter. 

 

Paola sa femme travaille toujours à l’Université où elle donne encore ses cours de littérature. Elle aussi constate à quel point tout change : surtout ses étudiants. 

 

A travers les paroles de Brunetti, Donna Leon nous présente une belle critique du monde européen dans lequel nous progressons. 

 

 

 

A bientôt Brunetti….

 

« « Sur le chemin du retour, ils traversèrent une paisible campagne qui se préparait à accueillir l’abondance de l’été. Les arbres portaient leurs premiers bourgeons verts prêts à se métamorphoser, comme par magie, en feuilles. Brunetti rendit grâce à la nature pour cette verdure et ses promesses. Les oiseaux-Brunetti les reconnut mais ne put les nommer- étaient perchés au milieu des pousses vertes, et se racontaient les uns, les autres leur vol récent vers le nord »

 

 

 

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8 février 2016

Le chat andalou de Eugen Ruge

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Après la lecture  du chat andalou, je suis plutôt mitigée. 

 

Si l’on résume l’histoire, c’est celle d’un homme qui se lève un matin et qui décide de quitter ses habitudes qu’il ne supporte plus.

 

Il laisse derrière lui son ex femme, sa belle-fille, son appartement, son père et Berlin.

 

Sans avoir d’idée de destination, il prend le train qui va à Barcelone et comme la ville ne lui plait pas, il se trouve par hasard en Andalousie à gabo de Gata, petit village au bord de mer.

 

Il s’installe dans une chambre qu’une vieille dame loue et les jours s’écoulent.

 

Il s’assied sur le même banc tous les jours et croisent quelques personnages : un anglais, un américain, une femme avec la jambe dans le plâtre et un chat roux se lie d’amitié pour lui. Chat qui s’avère être en fait une chatte. Il arrive enfin à écrire. 

 

Il regarde, se laisse vivre, prend le temps

 

Quand on lit la quatrième de couv, on considère que c’est un roman dans la ligne de Georges Perec, ce qui est loin d’être le cas. En fait dans « le chat andalou », il manque de tendresse tout simplement. 

 

Un bon livre mais sans plus….

6 février 2016

La renverse d'Olivier Adam

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Je ne vais pas mentir mais j'avais décidé de ne pas lire le nouveau roman d'Olivier Adam, mais ...bon après tout pourquoi pas ? 

Je l'avoue j'adore l'écriture d'Olivier Adam, cette absence de dialogues, ses descriptions de quartiers comme si on regardait par le bout de la lorgnette en catimini. iI décrit si bien les pensées qui nous reviennent comme en ricochet sur les nôtres. 

Et dès la première phrase j'étais conquise...

Oui Antoine le personnage principal est en rupture avec sa famille, oui le monde n'est pas constitué que de  Barbapapa, oui c'est du Olivier Adam mais que voulez vous j'en redemande à chaque fois.

Antoine a quitté sa famille depuis dix ans. Il vit en Bretagne et travaille dans une librairie. Sa petite amie Chloé est monitrice de sport pour jeunes enfants. Il n'a plus de nouvelle de son frère parti au Canada, pas plus que de ses parents.

Il est en pause dirons nous jusqu'au jour où il apprend par les nouvelles à la télé que Jean-François Laborde est mort dans un accident d'auto. Antoine ne réalise pas tout de suite, comme s'il zappait sa mémoire.

Mais les souvenirs reviennent, le scandale qui a éclaboussé sa famille par la faute de sa mère et de ce fameux Laborde...

Et la vague approche ..

On découvre bien vite quel est l'homme politique qui a inspiré Olivier Adam pour composer le personnage de Laborde. Mais ce fait divers est complètement transformé dans le roman. 

Tout est manipulation même au sein d'une famille autant que dans les médias mais surtout cette impunité des orgueilleux de ce monde qui s'imaginent être différents de vous et moi.

Oui c'est du Olivier Adam mais c'est si...si  que je ne peux résister.

 La vie peut toujours rebondir si on le désire. Antoine en fait le choix. 

6 février 2016

Le tableau du samedi Amande White

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5 février 2016

La ruelle arc-en-ciel

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5 février 2016

42ième parallèle de John Dos Passos.

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Sartre considérait Dos Passos comme un excellent écrivain et je ne peux lui donner tort. Le 42ième parallèle est le premier tome d'une trilogie nommée USA.

USA car il y décrit la vie de femmes et d'hommes qui y grandissent au début du Vingtième siècle. Ils proviennent de toute couche sociale, le tout sur la montée du capitalisme face à la naissance du socialisme dans le pays. 

On suit donc les aventures de Mac socialiste pur et dur qui quitte sa femme et ses enfants afin de vivre la révolution mexicaine.

Wooderhouse incarne l'homme qui s'enrichit à tout prix et qui veut combattre le socialisme. Janey petite bureaucrate et vieille fille devient sténographe et est en admiration devant son patron. Et Eleanor restauratrice d'intérieur devient l'amie de coeur du magnat. 

Le tout est entrecoupé de phrases collées provenant des actualités de l'époque, de la biographie de personnages importants et d'une chambre noire qui décrit des événements comme au cinéma. 

Ce premier tome se termine avec l'annonce de la participation des USA à la première guerre mondiale.

Diviniment écrit, je lis ce volume pour la troisième fois. 

 

 

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