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Les couleurs de la vie

Les couleurs de la vie
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18 janvier 2016

Onduler

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17 janvier 2016

architectural

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16 janvier 2016

Un week end dans le Michigan de Richard Ford

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Le dernier roman de Richard Ford ayant comme principal personnage Frank Bascombe, j’ai décidé de revenir à la source dudit personnage. Je commence donc par Week end à Michigan où il apparait pour la première fois.

 

En résumé, frank Bascombe a 39 ans. Il est divorcé de X et père de trois enfants Ralph l’ainé est décédé.  Il habite dans le New Jersey et il aime la ville où il réside.

Avant son mariage, il a eu du succès comme écrivain grâce à un recueil de nouvelles. Dont les droits furent même acheté pour la réalisation d’un film qui n’a jamais vu le jour. 

En définitive, Frank est un écrivain raté qui a préféré devenir journaliste sportif. 

Il a également donné des cours de littérature sans jamais parler de littérature. 

 

Il fait partie d’un club de divorcés. Un certain Walter en fait partie et lui avoue qu’il a couché avec un homme. 

 

Le roman débute le jour anniversaire de la mort de Ralph et il a rendez vous au cimetière avec X devant la tombe de leur fils. 

Ensuite, il part à Détroit avec Viky, son amie du moment. Il doit interroger un ancien sportif devenu paraplégique et il en profite pour emmener sa maitresse.

 

A Détroit, la neige, tombe. L’interview de l’ancien sportif est un fiasco et avec Vicky cela se termine assez froidement.

 

Le repas Pascal dans la famille de Viky se termine par leur rupture.

Walter le divorcé se suicide.

Un Week end catastrophique....

 

Le roman se termine en Floride. Frank a tout plaqué et a retrouvé de la famille. Apparemment, il a trouvé un certain équilibre.

 

Le prochain roman nous le dira. 

 

Il faut bien l’avouer, il ne se passe rien de super méga génial dans le roman. Frank Bascombe se réjouit à l’avance de tout ce qui va se dérouler dans sa journée et plof comme une crèpe tout s’étale. Il aimerait une autre vie mais ne sait comment s’y prendre alors il réfléchit, pour réfléchir, il réfléchit. 

 

Mais même s’il ne se passe rien, j’ai savouré cette manière cynique qu’à Richard Ford à décrire la vie de tout ceux qui entoure Frank, tout simplement savoureux. 

 

Au suivant.....

15 janvier 2016

La peinture du vendredi

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15 janvier 2016

La pluie d'objets

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13 janvier 2016

Le tableau du mercredi

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13 janvier 2016

Découverte

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10 janvier 2016

Guerre et Thérébenthine de Stefan Hertmans

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"Pendant plus de trente ans,, j'ai conservé sans les ouvrir les cahiers où soigneusement, de son écriture incomparable d'avant-guerre, il a consigné ses souvenirs; il me les donnés quelques mois avant sa mort en 1981. Il avait alors quatre-vingt-dix ans. Il était né en 1891, sa vie semblait se résumer à l'inversion de deux chiffres dans une date."

 

En 1891, Emile Claus exposait ce tableau 

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Tout débute par un souvenir d'enfance de l'auteur se déroulant à la mer. Son grand-père remontant le bas de son pantalon en compagnie de sa grand-mère, assis dans le sable sur la plage. 

Tout en nous retraçant l'enfance et la jeunesse de son grand-père, il nous ramène sur les lieux dans la ville qui ont un goût d'enfance aussi bien pour l'auteur que pour son grand-père. 

Les parents de son grand-père s'étaient mariés suite à un coup de foudre. Celine la fille de marchand qui avait étudié, voulait absolument faire sa vie avec Franciscus, peintre dans les Eglises. Celine qui portaient de belles bottines aux pieds du les échanger contre les sabots des pauvres.

Ils furent parents de cinq enfants dont Martien. Si l'on tend l'oreille, on pourrait percevoir le claquement dans les rues de Gand d'un gamin qui court pour trouver de la nourriture et ainsi aider sa mère qu'il adore. Son père, il l'aime tout aussi fort.

Quand on est pauvre, on n'a pas le choix et dès que l'on peut on part travailler, pour Martien ce sera la fonderie où il doit absolument maintenir en équilibre l'immense cuve dans laquelle bout le liquide. 

Il adore accompagner son père dans les Eglises, lui donner ses pigments et rester en silence ensemble.

Son père est amené à partir un an en Angleterre pour son métier malgré le désespoir de Celine. Elle s'inquiète car il est asthmatique et le climat de là bas ne lui conviendra pas mais surtout être séparée de lui pendant une longue année.

Martien désire appreindre à peindre également, le soir après le travail, il se rend à l'école des Beaux Arts mais tracer des lignes à n'en plus finir il abandonne. Alors il va apprendre par lui même petit à petit. 

Son père revient d'Angleterre affaibli et meurt. Celine devient comme folle, elle ne s'occuppe plus de ses enfants jusq'au jour où elle se réveille. Les prétendants se présentent. Celine acceptte la proposition de Henri mais selon un accord, elle l'épouse mais il ne pourra jamais la toucher. 

Martien déteste son beau-père qui se permet de s'asseoir dans le fauteuil  de son père.

Etant pauvre, il n'a que deux solutions, la prêtrise ou l'armée. Il choisit l'armée dans laquelle il va servir quatre ans. 

1914, Martien part à la guerre.

Les écrits du petit carnet sont un témoignage bouleversant de cette guerre qui fut une boucherie. Martien a participé à la bataille de l'Yser. Entre les lignes, on découvre un pan d'histoire de mon pays. L'arrogance des officiers qui parlaient français comme ce l'était à l'époque dans les milieux huppés, et ce mépris qu'ils avaient pour les flamands. Les soldats wallons s'en excusaient même auprès de Martien car entre soldats, ne se posait aucun problème.

La guerre entre francophones et flamands date en partie de cette époque.

Blessé trois fois, convalescence en France et en Angleterre, il va monter de grade, recevoir des médailles. Et enfin la libération tant attendue.

A son retour à Gand, il découvre son beau-père qui s'est mis à boire, sa mère dont les cheveux sont devenus gris, ses soeurs si jolies et la voisine du marchand de grains à l'arrière de leur maison. Maria, comme il va l'aimer, ils sont prêts à se marier mais la grippe espagnole en décide tout autrement.

Alors après la mort de Maria, son futur beau-père lui demande de ne pas quitter la famille. Martien comprend et après reflexion, il épouse la soeur de Maria, Gabrielle.  

Dans la dernière partie du livre, Stefan Hertmans par à la recherche des traces du passé de la grande guerre, sur les traces laissées par son grand-père. Naturellement, les paysages de l'époque sont modifiés, les monuments sont pour la plupart laissés à l'abandon sur un bord de route mais l'Yser lui, est tel que son grand-père l'a décrit lors des embuscades. 

"Tout cela remonte à si longtemps, cela fait un siècle, je marche ici en portant ses gênes dans mon corps, plus seul que solitaire et en retard pour tout. Et, voilà encore le coucou, cette fois proche, fort comme dans un rêve, ce qui me fait sursauter. Il vole au-dessus des arbustes dans la fraicher du printemps, lançant son appel comme certains jours de mon enfance. Il imite la pendule à coucou dans la pièce sombre du milieu, c'est mon grand-père qui relève les poids de cuivre et dit quelque chose d'indisinct à ma mère à propros du temps"

Martien n'a jamais cessé de peindre. Même durant la guerre, il esquissait les croquis de moment de repos, il faisait le portrait de ses camarades. De ces croquis, il n'en reste rien.

Il n'a jamais peint pour gagner sa vie. Il peignait comme s'il était le relais de son père. Il fut l'ami du peintre Baeyens. Il était daltonien mais ne le comprit que plus tard. Il était un excellent copiste et même plus âgé quand ses doigts étaient déformés, qu'il ne voyait plus rien, il persévérait. 

 

Comment expliquer, l'inexplicable. Pourquoi certains livres vous bouleversent et d'autres pas ? Je flotte encore au milieu de ses pages, le coeur encore ébahi. 

Le récit d'un autre monde qui s'évanouit en 1918, les souvenirs d'un enfant accompagnant son grand-père, mais surtout cette envie de le comprendre en parcourant le même chemin, un vrai coup de coeur. 

Sans oublier la description de la ville de Gand où j'ai été en voyage scolaire en primaire et que je n'ai jamais oubliée. 

 

 

 

10 janvier 2016

Lumière...

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9 janvier 2016

Sur le mur de la plus vieille Eglise de Bruxelles

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