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Les couleurs de la vie

Les couleurs de la vie
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12 août 2015

Ollioules sous un soleil de plomb

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11 août 2015

La petite lumière d'Antonio Moresco

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Il s’est isolé là haut dans un hameau abandonné. On n’en connait pas les raisons ni son âge. 

Il observe la nature dans sa splendeur mais également dans sa cruauté. 

 

La nuit, les bruits de la maison l’apeurent.

 

Le sol tremble à certains moment.

 

Il est entouré de sa solitude

 

L'avis d'Aifelle

 

Il descend au hameau le plus proche encore habité, pour faire ses courses.

 

Il médite.

 

Il parle aux plantes, aux animaux mais seules les hirondelles lui répondent.

 

Mais quand l’obscurité s’épaissit, il s’assied sur une chaise en fer et de l’autre côté de la gorge, une petite lumière s’allume tous les soirs.

 

Personne d’autre que lui n’a aperçu cette lumière. Il décide d’aller à la rencontre de cette lueur dans la nuit.

 

 

Un roman lu d’une traite durant mon voyage vers le travail et qui vous prend au coeur.

 

C’est une interrogation sur le pourquoi de la vie, de toute chose terrestre. C’est un roman, une fable, un conte, chacun peut y puiser ce qu’il désire. 

 

Il est des livres qui vous parlent si fort. 

 

A lire absolument…..

 

L'avis d'Aifelle

11 août 2015

Tout simplement un dimanche….

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10 août 2015

Lettres pour le monde sauvage de Wallace Stegner

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Wallace Stegner est né en 1909 de l’union entre sa mère qui avait fuit sa famille pour enfin vivre libre en épousant un homme aventurier qui ne cessât de balloter sa famille selon les avoirs du moment.

 

Au début du livre, il écrit une lettre à sa mère cinquante après pour qu’elle lui pardonne,  qu’il lui a fallu du temps pour qu’il réalise qu’elle méritait une toute autre vie que celle qu’elle avait menée. Lettre admirable.

 

« Tu croyais en la beauté des relations humaines et en leur force; mon père ne croyait qu’au mouvement. Tu croyais au don, il croyait à la conquête. Quand Cecil est mort à l'âge de vint-trois ans, tu n’avais pas une seule amie à qui parler, pas de famille, pas de voisins ou de compagnons pour t’aider à supporter la perte de la moitié de ce que tu chérissais dans ta vie »

 

C’est dans l’ouest que Wallace Stegner a grandit au milieu de nulle part parfois ou dans la ville dans une maison. Peu importe pour leur père, il fallait bouger et chercher l’argent où il était. Peu importe pour le reste de sa famille.

 

« Mais j’étais un sédentaire dans l’âme, comme ma mère. J’aimais les lieux que j’étais en train de perdre, des lieux polis par des années de notre vie »

 

C’est de cet ouest qui l’a façonné que Stegner nous parle à travers son enfance. Ouest qui ne le quitta jamais même adulte. Il était de là bas…

 

Retour vers les paysages d’enfance sans nostalgie, plaidoyer pour sauvegarder cette nature qu’il a traversé tant de fois malgré sa dureté.

 

Le monde change mais certains s'emploient à ce qu'il perdure dans sa beauté naturelle. Il faut y croire....

 

 

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10 août 2015

Un petit coin exotique

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9 août 2015

Bon dimanche

 

 

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MATIN SUR LE PORT


Le soleil, par degrés, de la brume émergeant,
Dore la vieille tour et le haut des mâtures ;
Et, jetant son filet sur les vagues obscures,
Fait scintiller la mer dans ses mailles d’argent.

Voici surgir, touchés par un rayon lointain,
Des portiques de marbre et des architectures ;
Et le vent épicé fait rêver d’aventures
Dans la clarté limpide et fine du matin.

L’étendard déployé sur l’arsenal palpite ;
Et de petits enfants, qu’un jeu frivole excite,
Font sonner en courant les anneaux du vieux mur.

Pendant qu’un beau vaisseau, peint de pourpre et d’azur
Bondissant et léger sur l’écume sonore,
S’en va, tout frissonnant de voiles, dans l’aurore.

Albert Samain, Le chariot d’or

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8 août 2015

Dans un coin de Bourgogne

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7 août 2015

Amoureuse des vieilles pierres, je ne pouvais qu'aimer la tour fondue sur la presqu'île de Saint Giens.

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Vestige d'un ancien fortin construit  du temps de Richelieu afin de défendre entre autre le port de l'île de Porquerolles.

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6 août 2015

La librairie de la pomme verte et autres lieux merveilleux

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Le seul achat livresque du bord de la Méditerranée durant les vacances. 

Il date d’il y a deux ans mais il avait tellement envie que je l’emporte vers le Nord, que j’ai eu un moment de faiblesse. 

 

36 écrivains made in USA nous racontent  l’amour pour les librairies indépendantes mais surtout l’adoration pour une librairie, celle dont ils ne peuvent se passer. 

 

Ils nous emmènent aussi bien dans les grandes villes que dans de petits lieux reculés.

 

Lecteurs oui mais en tant qu’écrivains, ils nous expliquent leur perception de la relation entre l’auteur et les libraires qui transmettent leurs coup de coeur et qui entretiennent une relation lecturissime avec leurs clients.

 

Grandes, petites, moyennes, elles possèdent toutes un véritable trésor pour l’adorateur de livres. 

 

A travers le témoignage de ces écrivains, il ressort que les libraires indépendants sont essentiels, voire indispensables pour que la magie de la lecture ne soit pas un bien de consommation mais une envie, un désir, une soif de vivre. 

 

On y pratique des séances de lectures, importantes pour l’auteur qui désire se faire connaitre, certaines possèdent un coin où l’on peut se sustenter de nourriture terrestre et imaginaire. 

 

Je peux compter sur les doigts de la main, les auteurs que je connais. Ce qui prouve qu’en tant que lecteur, nous serons frustrés à jamais.

 

Chaque témoignage est accompagné d’une illustration de la librairie et des ouvrages que l’auteur a écrits, certains non édités en français. 

 

« Il y a une foule de raisons qui expliquent mon amour des livres : les mots qu’ils me montrent, les enseignements qu’ils m’apportent, la sensation qu’ils me procurent lorsqu’ils sont entre mes mains et dans ma sacoche, la manière dont ils décorent ma maison, les questions qu’ils éveillent chez mes enfants, leur mystère, leurs vérités froides ou chaudes, leurs mensonges, leur promesse. Mais par dessus tout, j’aime tout simplement qu’ils me transportent hors de ma vie quotidienne »

 

Et oh avec un grand bonheur, je ne me sens plus isolée dans le clan des lectrices et lecteurs qui préfèrent les librairies sans coin café et gâteaux

 

 

« Il n’y a pas de coin café. Avant le dernier agrandissement en date, Nancy à demandé à ses clients s’ils préféraient des livres ou du café. Et les clients ont voté cent pour cent pour davantage de livres. »

 

On aborde naturellement la lecture numérique que je boycotterai à tout jamais. J’aime trop triturer mes livres dans tous les sens, les faire tomber de ma table de nuit en stoppant le réveil, les corner, y perdre des miettes, les tacher de café. 

 

Et le grand ennemi Amazone, bien naturellement, que je boycotte également car de la culture uniforme naîtra l’ennui. 

 

Alors lectrices, lecteurs, pousser la porte des libraires indépendants qui tentent désespérément de survivre à ce monde de consommation dans lequel on veux absolument qu’on trouve notre bonheur. Ils sont de grands lecteurs comme vous et n’ont qu’un désir, faire partager leur passion des mots. 

 

 

 

6 août 2015

Notre Dame de la Pitié, en haut du chemin du calvaire qui mène au port

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