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Les couleurs de la vie

Les couleurs de la vie
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2 mai 2015

L'or est de retour

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30 avril 2015

D'argile et de feu d'Océane Madelaine

argile

 

Cahier blanc et cahier rouge, tous deux content la vie d’une Marie.

 

Marie du cahier blanc c’est l’instant présent, sa fuite du nord pour retrouver la garrigue, là d’où elle vient. Elle a tourné le dos à Pierre qui l’avait pourtant sauvée. Elle veut l’enfance entourée de frères et soeurs, la mère qui petit à petit s’étiole et le feu qui détruit tout. Elle ancre ses pieds dans le sol pour s’y retrouver. 

 

Mais avant d’atteindre ce sud, elle parcourt les kilomètres droit devant, ses pieds la portent dans sa vie d’errance vers son but. Le point est juste devant le regard.

 

Durant cette fuite d’avant, une petite bulle gonfle et elle stoppe son parcours dans une cabane, au milieu de la forêt comme si c’était son antre. 

 

Elle aime la terre, l’argile va soigner sa blessure à la cheville. Son coeur battant croise les yeux du géomètre qui va lui apprendre que la maison en bois appartenait à Samuel Prat, l’enfant de l’autre Marie, celle qui donnait vie à sa poterie grâce au feu. 

 

Cette Marie, ce sera le carnet rouge. Cette Marie d’un autre temps, dont les os se sont mélangés à l’argile et à la terre, va lui réapprendre à regarder le feu.

 

Quand les pieds se remettront en marche, il n’y aura plus de ligne de fuite. Elle peut enfin retrouver la garrigue….

 

"Je marche et je suis seule. Il n’y a aucune femme pour me montrer le chemin, aucun homme. Ni père, ni mère. Ni frère, ni soeur. Je ne veux pas y penser. Parfois je chiale de solitude quand l’enchevêtrement des ronces rend impossible le passage et quand me manque une caresse sur la nuque, mais je ne fais pas demi tour. Ma cravache est d’orgueil"

 

Ce roman a reçu le premier prix première rtbf 2015, prix hautement mérité.

Céramiste, l'auteur s'est inspirée de la vie de la potière Marie Talbot pour créé Marie Prat

 

bouteille

 

bouteilles de Marie Talbot

 

Que dire quand un livre est si beau ? 

 

 

27 avril 2015

L'illustration du lundi

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27 avril 2015

Floralité urbaine

Récemment mis à jour

27 avril 2015

Les amoureux de Charles Decoster

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26 avril 2015

L'illustration du dimanche

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26 avril 2015

Monsieur, il est l'heure de se lever...

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26 avril 2015

Poussière d'or

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25 avril 2015

Congo, une histoire de David Van Reybrouck

Unknown

 

David van Reybrouck nous conte une histoire, l'histoire du Congo qui s'étend bien avant de l'arrivée de l'homme blanc jusqu'à nos jours. Oui l'histoire d'un pays créé de toute pièce par notre deuxième Roi Léopold II. Rêvant d'un plus grand royaume que le sien, il jeta son dévolu sur une contrée sous forme d'une tache blanche sur les cartes. 

C'est avec ses propres deniers qu'il décida de créer ce pays qui porte le nom du fleuve qui le traverse : Congo. Il est à noter que notre souverain ne se rendit jamais là bas. Il y fit fortune grâce à à l'invention de Monsieur Dunlop qui requérait du caoutchouc que l'on trouvait au Congo. Léopold II grâce à cet apport pu transformer Bruxelles mais en contrepartie beaucoup de travailleurs eurent les mains coupées durant l'exploitation dudit caoutchouc, pas trés reluisant pour un chef d'Etat. L'argent n'étant jamais inépuisable, Léopold n'en eu plus et il du contre fortune bon coeur céder son Royaume d'Afrique à l'Etat Belge. 

Entre 1908 et 1960 le Congo appartint donc à la Belgique. Et on décida de civiliser l'homme noir. Les missionnaires enseignaient pour que les indigènes deviennent de bons catholiques. Inutile de vous faire un dessin, un pays colonisé doit ressembler à ce que le colonisateur désire.

Ce que Léopold II ne savait pas, c'est que le sol du Congo récelait des minérais précieux dont les diamants ainsi que de l'uranium. En parlant de l'uranium, nous sommes en partie responsable de la première bombé lancée sur Hiroshima car l'uranium qu'elle contenait provenait du Congo acheté par les USA. 

On ne parle jamais d'apartheid concernant le Congo mais il était bien présent. Les noirs et les blancs ne se mélangeaient pas. Un noir ne pouvait danser avec une blanche, un noir ne pouvait pas boire au même robinet que le blanc, un noir ne pouvait être servi au magasin que par un noir. Bref, le racisme à l'état pur malgré que certains belges étaient bons mais peu s'intéressaient au peuple. 

Comme dans toute colonie, certains peuvent accéder à l'enseignement et petit à petit dans les esprits germent le fait que les blancs occupent leur pays donc il faut absolument s'en débarasser. 

Patrice Lumumba fut l'une de figures politiques qui emmena le pays vers cette voie. Il ne fallut pas longtemps après l'indépendance pour qu'il devienne gênant.  Et c'est avec l'aide de la CIA et de la Belgique il faut le reconnaitre que Patrice Lumumba fut assassiné. 

Dès lors un homme commença à attendre son heure : Mobutu. Il élimina ses trois adversaires au fil du temps et dès son accession au pouvoir la première république congolaise était dissoute.

Durant trente années Mobutu s'est maintenu au pouvoir grâce à la CIA. Il décida de revenir à l'essentiel, zapper tout ce qui rappelait le colonialisme.

L'authenticité, combien de fois ne l'ai je pas entendu le proclamer à la télévision belge se promenant avec son calot léopard sur la tête et sa cane en main. Un véritable chef de tribu car il était le père de tout son peuple. Le peuple ainsi que lui étaient le Zaire.  Chacun devait oublier le prénom donné par les blancs et se réatribuer un prénom bien zaïrois et comme de bien entendu comme tout chef de tribu, il avait droit de cuissage. 

Inutile de vous expliquer que l'argent qu'il récoltait des banques et des multinationales  ne venait en aucune aide à son peuple mais passait directement dans sa poche et dans celle de tous ceux qui l'entouraient car Mobutu achetait tout le monde pour régner sans conteste. Diviser pour régner, tel était optique. 

Le problème c'est que la dette du Zaire devint collossale, que les droits de l'homme furent de plus en plus bafoués d'où le scénario que l'on connait : quand les dictateurs n'intéressent plus l'Occident, on tente de s'en débarasser. 

Pour sauver la face, il promit une véritable démocratie avec une réunion au sommet qui fut un fiasco de bien entendu. Il reçut encore de l'aide durant les atrocités entre Hutu et Tutsi au Rwanda. Mais le lion n'intéressait plus personne et c'est au Maroc qu'il fut accueilli pour y mourir.

Depuis la mort de Mobutu, le Zaire qui est redevenu la République du Congo n'a jamais connu que des guerres avec le Rwanda, des guerres que l'on pourrait en fait appeler tribales. Il y a eu des exodes, des génocides,  des camps de réfugiés. Le peuple congolais constate à chaque fois que les hommes au pouvoir ne rédistribuent rien comme ils le promettent au départ. 

Après Mobutu, il y eut Kabila qui fut assassiné. C'est son fils qui lui a succédé et au grand dam de l'Europe et du FMI, il a signé un partenariat avec la Chine. Beaucoup de Congolais vivent d'ailleurs en Chine et y font du commerce. 

C'est un résumé très succint des 595 pages que comptent le livre mais si j'avais du tout décrire par le détail...

Un véritable travail journalistique de l'auteur dont le père travailla au Congo. Témoignages, lectures s'entremêlent pour nous livrer une véritable analyse de l'Histoire de ce pays chaotique dans tout son ensemble qui fut crée de toute pièce par un Roi mégalomane. 

Le peuple Congolais a une espérance de vie de 45 ans à 50 ans et beaucoup d'enfants meurent avant l'âge de cinq ans tout comme en France du temps de Louis XIV. Il faut espérer qu'un jour...

 

 

25 avril 2015

Reposant

 

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