Ce long chemin pour arriver jusqu'à toi Marie Christine Barrault
Marie Christine et son frère Alain sont élevés pendant leur petite enfance par leur grand-mère Félicité. Un petite vie à la campagne. Leur mère vient les voir le jeudi et leur père le dimanche.
En fait les parents de Marie-Christine sont divorcés. Divorce que le père de Marie Christine vit très mal d'autant plus que le nouvel époux de sa femme était le meilleur ami de la famille.
Alain et Marie Christine vont découvrir que leur maman l'est également de deux autres petites filles.
Marie Christine a huit ans lorsque leur mère décide de les récupérer. Elle a enfin trouvé un appartement plus grand.
Marie Christine va découvrir une autre vie : celle où l'on ne parle pas à table, où l'on chante tandis que maman joue du piano., une vie où l'on va à l'école avec un uniforme. Impossible d'appeler son beau père papa. Son papa à elle souffre beaucoup trop et l'aime tellement.
C'est à l'école qu'elle va comprendre que son oncle Jean Louis est très connu. Elle ne savait même pas qu'il était un acteur célèbre. Acteur célèbre qui ne l'aidera pas à devenir ce qu'elle rêve depuis des années : actrice. Madeleine Renaud va même lui proposer d'être étalagiste décoratrice, avec son physique actrice tu n'y penses pas. Marie Christine comprendra enfin lors de la sortie de son premier film, en se voyant à l'écran, qu'elle est si jolie...
Son premier mari fut Toscan du Plantier, ami de jeunesse dont elle avait été follement amoureuse mais qui l'avait trompée..déjà....
Ils renouent, Marie Christine attend famille et c'est le mariage. Les frais du mariage seront offerts par son oncle, le grand acteur. De ce mariage, la plus belle joie de Marie Christine sera la naissance de son fils et de sa fille car elle s'ennuie avec Toscan. Elle ne retrouve pas dans l'homme qu'il est devenu, l'adolescent qu'il a été. Il l'humilie devant leurs amis, il la trompe, la quitte, et la colle lorsque c'est elle qui décide de vivre seule. Il oublie même la date anniversaire de leurs enfants.
Pendant quelques années, ils vont vivre des aventures chacun de leur côté. Marie Christine aime l'amour, être aimée et aimer.
Elle refait enfin sa vie avec Michel Boisrond qui va enfin offrir une vie de famille telle que Marie Christine en rêvait pour elle et pour les enfants. Ils posséderont un havre de paix à Ménerbes. Peu à peu Marie Christine commenceà s'ennuyer avec Michel. Elle le trompera.
C'est en 1988 que Marie Christine va croiser la route de Vadim, à un festival de cinéma à Cognacq Ils se voient entre deux avions, entre deux tournages de Marie Christine, entre deux tournées. Michel voyant sa femme lui échapper, souffre. Les enfants lui en veulent. Tant pis, elle l'aime tellement son Vadim.
Elle acceptte enfin de vivre avec son amour.Il loue un appartement sur l'île Saint Louis. Ils ne se quitteront plus jusqu'à la mort de Roger Vadim. Leur enfant sera le cadeau du fils de Marie Christine, papa d'une petite Marie. Vadim va la choyer comme si c'était sa propre fille.
Il va lui faire découvrir Gets, car il a grandi à la montagne. Ensemble, ils vont acheter cette maison que Vadim avait toujours rêver de posséder dans la montagne.
Ils s'aiment, ils rient, ils vivent. Il lui écrit sans cesse des petits mots. Ensuite la tumeur est découverte.
Ce n'est pas Marie Christine qui s'est occupé des funérailles, Elles n'arrivait pas à imaginer choisir un cercueil pour y enfermer son amour. Catherine Deneuve prendra les choses en mains. Cette dernière offrira à Marie Christine la bague de fiançailles que Vadim lui avait offert lorsqu'ils s'étaient aimés.
La vie continue sans lui. Marie Christine a échappé à un cancer du sein. Elle ne court plus après le théâtre ni le cinéma. Si on a besoin d'elle, elle est disponible.Elle a découvert le bonheur de lire des auteurs devant des spectateurs. Bonheur de lecture à voix haute accompagnée par de la musique. Vadim l'accompagne partout. Il la pousse à vivre.
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Le Berry n'est pas doué d'une nature éclatante.
Le Berry n'est pas doué d'une nature éclatante. Ni le paysage
ni l'habitant ne sautent aux yeux par le côté pittoresque, par
le caractère tranché. C'est la patrie du calme et du sang-froid.
Hommes et plantes, tout y est tranquille, patient, lent à mûrir.
N'y allez chercher ni grands effets ni grandes passions.
Vous n'y trouverez de drames ni dans les choses ni dans les êtres.
Il n'y a là ni grands rochers, ni bruyantes cascades, ni sombres forêts
, ni cavernes mystérieuses ... des brigands encore moins !
Mais des travailleurs paisibles, des pastoures rêveuses,
de grandes prairies désertes où rien n'interrompt, ni le jour ni la nuit
, le chant monotone des insectes ; des villes dont les moeurs
sont stationnaires, des routes où, après le coucher du soleil
, vous ne rencontrez pas une âme, des pâturages où les animaux
passent au grand air la moitié de l'année, une langue correcte
qui n'a d'inusité que son ancienneté, enfin tout un ensemble
sérieux, triste ou riant, selon la nature du terrain, mais jamais
disposé pour les grandes émotions ou les vives impressions extérieures.