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Les couleurs de la vie

Les couleurs de la vie
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23 avril 2010

Vacheslav Saikov

vacheslav_saikov

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23 avril 2010

R_cemment_mis___jour

22 avril 2010

L'Odeur de mon pays... L'odeur de mon pays était

L'Odeur de mon pays...

L'odeur de mon pays était dans une pomme.
Je l'ai mordue avec les yeux fermés du somme,
Pour me croire debout dans un herbage vert.
L'herbe haute sentait le soleil et la mer,
L'ombre des peupliers y allongeaient des raies,
Et j'entendais le bruit des oiseaux, plein les haies,
Se mêler au retour des vagues de midi...

Combien de fois, ainsi, l'automne rousse et verte
Me vit-elle, au milieu du soleil et, debout,
Manger, les yeux fermés, la pomme rebondie
De tes prés, copieuse et forte Normandie ?...
Ah! je ne guérirai jamais de mon pays!
N'est-il pas la douceur des feuillages cueillis
Dans la fraîcheur, la paix et toute l'innocence?

Et qui donc a jamais guéri de son enfance ?...

Lucie DELARUE-MARDRUS, Ferveur (1902

22 avril 2010

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22 avril 2010

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22 avril 2010

Hoyt

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22 avril 2010

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21 avril 2010

Les femmes du braconnier Claude Pujade-Renaud

Ma première rencontre de lectrice avec Sylvia Plath, s'est figée dans ma mémoire : photo sur papier glacé dans une revue. Un sourire... mais quel sourire!

J'ai parcouru le roman 'froidure" qui narre avec tant de poésie, les derniers jours de cette magnifique femme.

Pour terminer la route à ses côtés grâce à ce magnifique roman de Claude Pujade.

plath

Derrière ce si beau sourire, se cachait une détresse. Sylvia adorait son père Otto. Lors de sa mort, elle fit sa première tentative de suicide alors qu'elle n'était encore qu'une enfant. Suite à ce suicide, on lui fit subir des séances d'électrochocs qui la marquèrent à jamais.

Dans les années cinquante, elle rencontre le poète Ted Hughes. Poète de la nature sauvage et des mythes.

Ils vont s'encourager dans leur aventure poétique. Rêvant d'être un jour célèbres et édités.

Sylvia Plath semble trouver un équilibre auprès de cet homme. Ils se marient, écrivent et écrivent...

Une petite fille nait de leur union. Sylvia s'installe dans les joies de la vie maritale tout en continuant à écrire. Une fausse couche qui la déstabilise. Un petit garçon vient au monde avec lequel elle maintient un amour fusionnel.

Ted et Sylvia se partagent les joies parentales, tandis que l'un crée, l'autre s'occuppe des enfants.

Mais...Ted étouffe petit à petit et tombe amoureux d'une autre femme. Et c'est la dégringolade pour Sylvia...

Elle joue son rôle de mère à la perfection, séparée de son mari, mais se sent à nouveau abandonnée tout comme son père l'avait fait de part sa mort. Elle continue à écrire, toujours écrire...pour ne pas sombrer.

Dans l'appartement qu'elle avait choisi dans un immeuble à Londres, choisi car son poète préféré Yeats y avait vécu, elle décide de tirer sa révérence dans les années soixantes, un coussin posé dans le four, elle y place sa tête et décide de mettre fin à ses jours. Avant d'ouvrir le gaz, elle calfeutre, la porte de la chambre de ses enfants. Elle a trente deux ans.

braconnier

Un livre dont il émane une sauvagerie s'entremêlant à la poésie. Des voix se mélangent et s'entrecroisent. Un hommage magnifique à une grande poétesse que je porte dans mon coeur.

Etonnement, ce livre qui ne rime pas avec bonheur quand on découvre la vie de Sylvia, m'a donné un coup de fouet bourré d'énergie.  Les livres nous aident souvent à avancer...tout lecteur ou lectrice le comprendra, Sylvia aussi....

"Je connais le fond, dit-elle. Je le connais
par ma grande racine :
Qu'est-ce qui vous fait peur ?
Moi je n'ai pas peur : je suis allée là-bas.
Est-ce la mer que vous entendez en moi,
ses insatisfactions ?
Ou la voix du rien qui fut votre folie ?
J'ai souffert l'atrocité des soleils couchants,
Ecorchée jusqu'à la racine
Mes fibres rouges brûlent et se crispent,
une poignée de barbelés.
Je suis habitée par un cri.
Chaque nuit il sort à tire d'aile
Cherchant, de ses crochets, quelque
chose à aimer.
Je suis terrifiée par cette chose sombre
Qui dort en moi ;
Tou le jour je sens ses manèges, doux
et feutrés, sa malveillance.
Des nuages passent et se dissipent.
Seraient-ce les visages de l'amour, leur pâleur
irrémédiable ?
Est-ce pour cela que je me bouleverse le cœur ?"
Sylvia Plath

L'avis de Cath et d'Antigone

21 avril 2010

Anderson Brendekilde

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21 avril 2010

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