Le mont des Arts
date de l'exposition universelle de 1910. A l'origine, il ne formait qu'un square. Fin des années cinquante, début des années soixante, il fut transformé. Cette année, il a à nouveau changé d'aspect par certains côtés.
On peut y admirer la sculpture d'Oscar Jespers, datant de 1960, représantant l'allégorie du chant et de la musique.
Et non loin...
Un mystère se cache derrière les murs Anne Clerson
Estelle, ayant la garde des enfants de sa soeur décédée, décide que l'appartement de Lille est trop petit pour trois personnes. Son choix se porte sur un appartement au rez-de-chaussée dans le beau quartier de Barbieux à Roubaix. De ses fenêtres, elle a une vue imprenable sur le jardin.
L'ancienne propriétaire, dame d'un certain âge, est morte. C'est son neveu Alain, personnage imbu, qui le vend à Estelle.
La première nuit de son nouveau séjour, la chaudière rend l'âme en plein milieu de ce mois de novembre. Estelle décide d'aller demander de l'aide à son voisin du dessus Jan, un belge photographe de mode. Elle est prête à succomber à son sex appeal mais ben non Estelle, il a un ami. C'est Jan qui va lui apprendre qu'Yvonne s'est en fait suicidée.
Le soir même, Monsieur Morel, le chauffagiste vient dépanner la chaudière. Il parle d'Yvonne à Estelle. Le jour même de sa mort, elle lui avait téléphoné car sa chaudière était à nouveau en panne.
Le cerveau d'Estelle ne fait qu'un tour : a-t-on jamais vu une suicidée qui s'ouvre les veines dans une baignoire d'eau glacée ?
Chaque fois que je me rends à Lille, je m'offre un polar de cette série polars du nord puisqu'introuvable en Belgique.
Mon choix s'est porté cette fois ci sur le premier roman de Anne Clerson. Même si Estelle est parfois bien agaçante à ne savoir lequel des deux hommes qu'elle rencontre est son préféré avec cette manie d'absolument vouloir découvrir qui est le meurtrier, j'attends déjà avec impatience le deuxième roman qui doit sûrement être en gestation.