Into the wild Jon Krakauer
Dans notre société hypermatérialiste, certains perçoivent des jeunes tel Christopher
Mac Candless comme marginaux, inconscients. D'autres souriront doucement en déclarant qu'ils auraient pu être ce jeune homme...
Christopher Mac Candless avait tout pour être heureux : des parents riches, l'intelligence, la gentillesse mais lui ne désirait pas vivre selon les critères de notre société. Il respirait l'amour de la nature...
Vivre seul et survivre seul dans l'Alaska durant l'été était son but. Gavé de lectures de Tolstoi qui prônait ce retour à la nature, il attendait son heure...
Il termina ses études secondaires brillamment. Il allat chercher son diplôme entouré de sa famille et...
Le lendemain, il a tout quitté sans donner d'adresse. Il a distribué les 23 000 dollars destinés à ses études de droit, aux oeuvres caritatives. Au bord de sa Datsun, il a disparu.
Durant l'été 1992, il fut découvert, mort de faim, dans un bus, en Alaska.
L'auteur Jon Krakauer, journaliste, est parti sur les traces de Christopher. Il a rencontré toutes les personnes qui avait croisé la route du jeune homme. Il a essayé de comprendre pourquoi la mort avait donné rendez-vous à Christopher.
Comment ne pas ressentir de l'émotion en lisant le destin tragique de ce jeune homme dont la vie commençait à peine ? Comment ne pas essayer de comprendre ?
Très émue durant toute la lecture, j'aurais aimé voir surgir la silhouette de Christopher, sac sur le dos, souriant.
Lorsque sa maman s'est rendue sur les lieux , elle eut la pensée qu'il avait vécu heureux durant quelques mois dans ce beau paysage d'Alaska. Quel beau message d'amour...
Sur les traces de Verlaine
Pas loin du village où nous campons, il a vécu une partie de ses vacances durant sa jeunesse.
Je pars à sa rencontre. A dans quelques jours...
Paysages Belges
Briques et tuiles,
O les charmants
Petits asiles
Pour les amants !
Houblons et vignes,
Feuilles et fleurs,
Tentes insignes
Des francs buveurs !
Guinguettes claires,
Bières, clameurs,
Servantes chères
A tous fumeurs !
Gares prochaines,
Gais chemins grands...
Quelles aubaines,
Bons juifs-errants !
Magie de la nature Béant, je regardais du seuil
Magie de la nature
Béant, je regardais du seuil d'une chaumière
De grands sites muets, mobiles et changeants,
Qui, sous de frais glacis d'ambre, d'or et d'argent,
Vivaient un infini d'espace et de lumière.
C'étaient des fleuves blancs, des montagnes mystiques.
Des rocs pâmés de gloire et de solennité,
Des chaos engendrant de leur obscurité
Des éblouissements de forêts élastiques.
Je contemplais, noyé d'extase, oubliant tout,
Lorsqu'ainsi qu'une rose énorme, tout à coup,
La Lune, y surgissant, fleurit ces paysages.
Un tel charme à ce point m'avait donc captivé
Que j'avais bu des yeux, comme un aspect rêvé,
La simple vision du ciel et des nuages !
Maurice Rollinat
Pas encore le retour final
Certains matins d'été dans les forêts ardennaises ressemblent à un peu d'hiver, les arbres fument, l'air est tiède. J'aime me lever aux petites heures, regarder la nature s'éveiller. Aujourd'hui, un martin pêcheur s'est posé sur une branche, mais pourquoi mon appareil photo n'était pas sous la main ?
Les canards font la sieste
D'autres s'approchent d'un drôle de bipède qui photographie, juste par curiosité, non par désir d'un tranche de pain comme ses cousins dans le parc.
Le héron mais qu'espère le héron?
Du ciel, un oeil nous contemple
Un lecteur file au gré de l'eau
De petits êtres se cachent
Tandis que dans la prairie on se pose
et se repose
Et au loin, les bipèdes s'affairent
Par moment, le confort me manque, d'où mes aller retour. Demain soir, je retourne même si je peste contre les draps humides, le froid du matin avant que le soleil ne chauffe...J'ai un rêve dans le coeur...
Pour lui, le rêve est déjà acquis.