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Les couleurs de la vie

Les couleurs de la vie
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21 novembre 2008

L'offrande à la nature Nature au coeur profond

L'offrande à la nature

Nature au coeur profond sur qui les cieux reposent,
Nul n'aura comme moi si chaudement aimé
La lumière des jours et la douceur des choses,
L'eau luisante et la terre où la vie a germé.

La forêt, les étangs et les plaines fécondes
Ont plus touché mes yeux que les regards humains,
Je me suis appuyée à la beauté du monde
Et j'ai tenu l'odeur des saisons dans mes mains.

J'ai porté vos soleils ainsi qu'une couronne
Sur mon front plein d'orgueil et de simplicité.
Mes jeux ont égalé les travaux de l'automne
Et j'ai pleuré d'amour aux bras de vos étés.

Je suis venue à vous sans peur et sans prudence,
Vous donnant ma raison pour le bien et le mal,
Ayant pour toute joie et toute connaissance
Votre âme impétueuse aux ruses d'animal.

Comme une fleur ouverte où logent des abeilles
Ma vie a répandu des parfums et des chants,
Et mon coeur matineux est comme une corbeille
Qui vous offre du lierre et des rameaux penchants.

Soumise ainsi que l'onde où l'arbre se reflète
J'ai connu les désirs qui brûlent dans vos soirs
Et qui font naître au coeur des hommes et des bêtes
La belle impatience et le divin vouloir.

Je vous tiens toute vive entre mes bras, Nature,
Ah ! faut-il que mes yeux s'emplissent d'ombre un jour
Et que j'aille au pays sans vent et sans verdure
Que ne visitent pas la lumière et l'amour...

Anne de Noailles

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21 novembre 2008

Emile Friant

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21 novembre 2008

Graine de champions

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21 novembre 2008

Vuillard

vuillard

21 novembre 2008

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21 novembre 2008

Pierre Rabhi Manifeste pour la terre et l'humanisme

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Pendants des années, l'homme a vécu en harmonie avec la nature, au gré des saisons, parfois durement mais la terre était nourricière.

L'ère de l'industrialisation a apporté une meilleur vie pour certains pays du monde,tout en éloignant leurs résidents de cette terre. Même la nature doit être source de profit.

Dans ce petit manifeste Pierre Rabhi dénonce cette course de l'homme vers sa perte. Nos pays sont menacés de famine tout autant que les autres pays qui eux ont toujours connu la faim de par notre faute de nantis. En effet, même dans les pays du tiers monde, les paysans sont tenus à produire selon un certain rendement qui leur est édicté par nos propres pays industrialisés.

L'humain est pris a son propre piège et il n'y a aucune issue sauf s'il décide de penser autrement, de ne pas accepter cette société de consommation qu'on nous impose.

J'aime surtout ce passage où Pierre Rabhi nous parle de ce ciel si beau qui était là bien avant nous et qui sera toujours là après notre passage dévastateur sur cette terre. Nous ne sommes rien dans cet infini et pourtant nous nous imaginons indestructibles.

Seul la solidarité peut encore nous sauver mais en sommes nous capables ?

"Le nombre de paysans acculés au suicide ne cesse d'augmenter.Ce phénomène est maintenu secret et mis au compte des pertes et profits d'une machinerie internationale dont l'abjection n' a d'égale que la froide indifférence des âmes qui la composent"

20 novembre 2008

Philip Roth Pastorale américaine

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Dans sa jeunesse, Zuckerman admirait Seymour Levov, le bel athlète Suédois de son lycée.

Trente six ans après, les deux hommes se rencontrent. Zuckerman a l'impression que le Suédois aimerait lui raconter sa vie mais il se tait.

Lors d'une soirée d'anciens élèves, il espère le revoir mais le frère du Suédois, lui apprend que ce dernier est mort. Et c'est toute la vie de Levov qui défile.

Levov n'est pas devenu un athlète professionnel mais a pris la relève de son père dans l'entreprise de gants. Il a épousé une Irlandaise, catholique alors que lui le Suédois est juif. Une petite fille, Merry, nait de cette union, adulée, adorée par son père.

Mais lors du passage à l'adolescence Merry se transforme en une rebelle jusqu'à en arriver à tuer des humains avec une bombe....

Philip Roth est mon écrivain préfèré américain. J'aime ses descriptions de la société américaine dans ses révoltes et ses rêves.

Dans ce roman, il nous décrit la non acceptation d'un père qui a élevé sa fille dans un amour tel qu'il ne comprend comme elle a pu devenir ce monstre. Il se torture, comme tout parent, du pourquoi et du comment sa petite fille en est arrivé là. Il se culpabilise d'une faute qu'il n'arrive pas à découvrir. Il en arrive à la hair.

"A l'automne, tout à fait selon ses rêves, il s'arrangeait pour rentrer du travail avant le coucher du soleil; alors, il la trouvait comme dans ses rêves, en train de se balancer tout là haut, au-dessus de l'anneau des feuilles mortes qui encerclaient l'érable, devant leur porte, cet érable qui était leur plus grand arbre, et où il avait accroché sa première balançoire alors qu'elle n'avait que deux ans...

En fin de compte, elle n'avait pas aimé ces arbres davantage que Dawn n'avait aimé la maison. Elle, elle s'en faisait pour l'Algérie. Elle c'était l'Algérie qu'elle aimait. L'enfant de la balançoire. L'enfant de l'arbre. L'enfant de l'arbre  était aujourd'hui assise par terre dans la chambre infecte"

20 novembre 2008

Edmund W Greacen

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20 novembre 2008

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20 novembre 2008

Curran

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