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Les couleurs de la vie
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7 octobre 2010

Charles Baird

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Les trois commères

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5 octobre 2010

Antonera Margaret Mazzantini

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Le corps d'Antonera repose dans l'Eglise. Le regard de sa petite fille observe ce corps sans vie, Tous les souvenirs d'enfance ressurgissent, du temps où 'elle dormait chez sa grand-mère. De ces souvenirs, elle tisse les liens de toute une famille.

Le père d'Antonera était professeur. Un métier qu'il adorait. Il a épousé Monda qui aurait du connaître une vie plus faste. Mais le beau-père ayant dilapidé toute la richesse familiale, Monda a choisi le petit professeur, même choisir de fuir car le père ne veut pas de cette mésalliance. Ils  iront se cacher chez sa soeur .

Antonera fut la préférée de son père tandis que les garçons avaient la préférence de Monda qui vivait dans son monde.

C'est un jeune toscan, employé d'une banque, qu'Antonera épousera. Ils n'auront que des garçons. Tandis que son mari travaille, Antonera court partout, on ne sait où. La poussière s'accumule, peu importe.

Elle voit partir ses fils à la guerre. L'Italie capitule, c'est la honte. Ils se cachent tous après le retour des fils. Ils soutenaient les fascistes. Les frères ainés retournent aux études et Vittorio, le plus jeune, s'ennuie.

Il décide de repartir. Antonera le poursuit jusqu'au train. Vittorio pousse Antonera à descendre du train en marge. Elle doit absolument rentrer, son mari doit l'attendre. Il ne serait plus rien sans elle.

La vie va comme je te pousse. La fin de la guerre ramène Vittorio. Un chagrin d'amour l'éloigne de la maison. Tous les fils sont partis.

Ils sont tous les deux à présent. L'un avec l'autre, jamais l'un sans l'autre. Le Toscan décide de réaliser son rêve : construire une maison à la mer. Il n'en profitera qu'un hiver.

Veuve Antonera s'appropriera la maison de la mer, elle s'invite chez ses fils. Elle voyage dans le monde entier.

Mais un jour, le mécanisme corporel casse. Antonera doit quitter son appartement.

"Elle descendait quelquefois jusqu'à la mer, tôt le matin, pour se baigner. quand il n'y avait encore personne. Elle savait nager, elle avait appris à Ostie dans sa jeunesse. On aurait dit un chien : l'eau immobile autour d'elle, et sa petite tête couverte d'un bonnet de plastique qui la fendait. Puis elle réapparaissait sur le sable avec son maillot de laine, qui n'arrêtait pas de pisser. Elle se changeait aussitôt, et restait là,  à prendre un peu de soleil pour ses os".

Difficile de choisir un extrait car chaque ligne est si belle. Des lignes recouvertes d'amour d'une petite fille envers sa grand-mère. Tout est suggéré poétiquement. Tout est survolé et pourtant si dense.

Je ne regrette pas du tout mon choix pour la PAL du mois d'octobre.

55950687_p note 4/5

5 octobre 2010

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