et les frigorifiés

Jean Y est auteur de poésie. là bas en Suède, il comporte un petit nombre de fans Pas vraiment la gloire pécunière pour cet auteur. 

Son éditeur le soutient depuis le début mais il aimerait que Jean Y s'ouvre au  roman policier car il est sur que ce serait un succès. Pour l'aider, il lui adjoint un ami, auteur de romans policiers.

Mais Jean Y hésite, va t-il sacrifier sa poésie contre de l'or trébuchant et devenir un best seller ambulant ?

Le soir où Petersen, l'éditeur, vient lui rendre visite sur sa péniche Madame Ti, afin de lui faire signer son contrat, un malheur est arrivé. Jean Y s'est pendu.

L'affaire est prise en mains par le commissaire Barck, qui fait partie de la police maritime. Aimant Jean Y et sa poésie et auteur lui même de poèmes, il n'hésite pas à prendre l'affaire à bras le corps.

De suicide, il s'avère vite que le pendu a été assassiné par un stylo lui tranchant la carotide.

C'est le titre qui m'a d'abord séduite. Un roman policier oui puisqu'il y a eu crime mais surtout une satire de notre époque si malade, une retrospective de ce qu'est le monde de l'édition actuel. On y parle d'auteurs, de livres et de poésie, surtout de poésie. 

Les poèmes qui parsèment les pages attribués dans le roman à Jean Y sont en fait l'oeuvre d'Yvon le Men. 

Pas un coup de coeur, une belle lecture simplissime mais qui donne envie de découvrir d'autres romans de cet auteur.