Quand l’automne pointe le bout de son nez : Jim Fergus accompagnée de Sweetzer, labrador de son état, accroche son airstream à la voiture. En route pour la période de chasse. 

Jim Fergus nous emmène à la découverte de son Amérique faites de merveilleux paysages et de rencontres étonnantes.

Et comme, j’observais sur la rivière cet homme assez étrange et doué, je me fis la réflexion que, souvent, plus les hommes sont proches de la nature, plus ils sont désarmés pour la vie en société. Bien sûr, certains passent aisément d’un monde à l’autre, mais, tout de même, ils sont nombreux , être franchement mal à l’aise dans le monde réel.

Sous forme de chroniques, il nous décortique les quatre saisons de chasse et de pêche qu’il pratique en compagnie de ses amis tel Rick Baas. La pêche, c’est son père qui lui en  a inculqué les principes lorsqu’il était gamin.

Alors que nous glissons en silence le long d’une bande de sable affleurant, un aigle pêcheur à tête blanche s’envole à une vingtaine de mètres. Vue d’aussi près, l’envergure de ses ailes est tout aussi stupéfiante.

Je tiens à préciser qu’il pratique une chasse légalisée et qu’il mange le produit de cette 

chasse. 

Le lendemain matin, dans une aube froide et pluvieuse, nous nous retrouvêmes à nouveau couchés dans la chaume, regardant vers le ciel et les immenses volées d’oies qui passaient au-dessus de nos têtes. Assister, allongé sur le dos, à un tel spectacle intemporel, vous amène tout de même à relativiser. Je fus frappé par l’idée que même si cette région s’était modifiée sous l’influence humaine, vu d’en haut, du côté des oies, rien ne devait avoir beaucoup changé depuis la nuit des temps.

Bon je l’avoue, j’ai eu un véritable coup de coeur pour Sweetzer....