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Les couleurs de la vie

Les couleurs de la vie
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4 septembre 2010

Le lapin de septembre En septembre,Tous les

Le lapin de septembre

En septembre,
Tous les ans,
Un petit lapin frappe à la porte de ma chambre.
- C'est l'ouverture de la chasse !
- Et tu crains que l'on te fricasse !
- Puis-je entrer dans ton potager .
- Oui, mais sans rien déranger !

Mais à chaque fin de saison,
C'est toujours la même chanson
Il a mangé mes salades,
Mes carottes, mon oseille…
J'en suis malade.
Je lui tire les oreilles
Il me regarde transi
De peur
Et me dit :
– Aurais-tu le cœur
D'acheter un fusil ? "

Michel Luneau

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4 septembre 2010

Les oeuvres de l'artiste Mexicain Javier Marin, sont disséminées

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dans le centre de Bruxelles. On peut les découvrir jusqu'au mois de Novembre.

Ces sculptures en résine sont étonnantes....

L'automne bruxellois sera artistique....

Javier Marin

4 septembre 2010

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4 septembre 2010

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3 septembre 2010

Tom Robert

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3 septembre 2010

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3 septembre 2010

À Madame Jules Sandeau. [Croisset] Samedi 30

À Madame Jules Sandeau.

      [Croisset] Samedi 30 septembre [1er octobre 1859].
      [Pléiade : 1 octobre 1859]

      Je suis tout étourdi et ébloui par les deux nouveaux volumes d’Hugo, d’où je sors à l’instant. J’ai des soleils qui me tournent devant les yeux et des rugissements dans les oreilles. Quel homme ! – Mais parlons de vous.
      Comme c’est aimable de m’avoir écrit ! De vous être souvenue de moi ! Cette ingrate de fièvre est-elle passée ? L’eau est un peu froide pour la mener aux bains. Voici l’hiver qui vient, et tantôt, la Seine déferlait au pied de mon mur avec des airs d’océan. Il paraît que c’est l’équinoxe et que les marées doivent être ainsi ? Pourquoi doit-on crier contre l’hiver ? Quant à moi, je vois revenir avec plaisir la saison des grands feux et des longues heures sous la lampe. C’est d’ailleurs le temps où je sors de mon antre – où je retourne à Paris – où je pourrai vous revoir. Comme j’espère bavarder chez vous dans deux mois.
      J’ai eu, ces dernières semaines (et j’ai encore), des inquiétudes et des tracas domestiques assez graves. On a beau vouloir s’écarter de toutes les affaires et affections humaines, on tient toujours à la terre ; et on n’a pas fait trois pas qu’on se déchire à toutes les épines ou qu’on barbote dans des fanges. Votre charmant souvenir m’a fait grand bien, je vous assure.
      J’ai beaucoup songé à vous, depuis que je vous sais à Honfleur. Voilà un depuis qui n’est guère convenable ? Mais j’ai longtemps vécu dans ce pays-là. Quelque chose de mon coeur y est resté. C’était une rencontre, peut-être ?
      Si vous tenez à savoir ce que je fais, apprenez que je suis au milieu des éléphants et des batailles. J’éventre des hommes avec prodigalité. Je verse du sang. Je fais du style cannibale. Voilà.
      Et puis – et surtout – je vous baise les deux mains.
      Donnez-moi donc, je vous prie, votre numéro, dont je doute.
      Je veux que ceci vous arrive avant lundi. Je n’avais plus que ce soir pour vous écrire. Mais ne jugez pas mon affection aussi courte que ma lettre !

Gustave Flaubert

2 septembre 2010

Jarboe

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2 septembre 2010

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2 septembre 2010

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