Vendredi, dans le train me ramenant chez moi après ma journée de travail, j'ai eu l'infime bonheur d'entendre un monsieur déclarer à ses collègues qu'il attendait l'automne. Je ne ferais donc pas partie d'une tribu isolée!!! Les adorateurs de l'automne existent donc! Ouf je me sens moins seule. J'ai tellement honte d'avouer parfois que je n'aime pas l'été mais alors là pas du tout. Il n'y a pas que moi apparemment. Ce monsieur soupirait même en pensant à ses futures vacances dans le sud de la France:)

Grande émotion également quand j'ai manque de peu d'écraser un coccinelle sur un trottoir de Bruxelles. Elle était si belle.

Bon bref, l'énergie va et vient. La tristesse s'éloigne et enfin, enfin, je vais me décider à commencer ce fameux cours de philo qui m'attend depuis des semaines.

Dans mes poches je serre un voyage vers Lyon et Amsterdam. Je les conserve bien au chaud entre mes doigts car ils se dessinent à l'horizon. Juste une question d'organisation.

Ce samedi, direction maison communale pour récupérer ma nouvelle carte d'identité. Ensuite les nuages m'emporteront au gré des chemins.

Bonne journée. Bisous.

C'est en 1962 que Rob Schultheis décide de prendre sa valise. Tout comme Jack Kerouak, il veut parcourir les routes de l'ouest des USA. Naîveté de la jeunesse, il ne sait pas ce qui l'attend.
Au fil des années, il va explorer cette région qui s'étend entre le Colorado et la Californie se terminant à la frontière du Mexique.
Cette région est peuplée des fantômes de tribus indiennes qui y vivent encore mais dans quelles conditions et un petit comité bien souvent.
Rob Schultheis, va explorer les canyons, marchant parfois pendant des heures pour découvrir le cours d'eau qui se cache au fond de vallées sauvages. Une eau qui devient parfois rarissime suite à l'avidité de l'homme pour cet élément naturel.
Il nous raconte des tribus indiennes dont on ne connaissait même pas l'existence car il n'y a pas que les apaches et les sioux aux USA.
Rob Schultheis nous emmène à travers un continent sauvage où les élements soleil, neige, pluie font la loi. Tout est rude, âpre. Il faut se surpasser pour mériter d'y vivre. Il faut accepter la solitude et ne pas oublier que l''ombre des shammans n'est jamais loin....

"Ils ont peut être raison, lao-Tseu, Mao-Tsé-Toung, Crazy Horse et tous les autres.Peut-être effectivement que c'est avec le moins qu'on fait le plus.Peut-être que tout ce qui compte, tout ce qui dure, c'est la vie la plus proche de la terre, au plus près du socle de pierre qui la fonde : village,pueblo, ejidos, campement pour la dans du soleil; tandis que dans nos cités, nos grandes oeuvres et nos exploits, nos engouements et nos inventions, ne sont que poussière dans le vent."

"Le terme de désert est relatif; les déserts peuvent être austères ou rudes, mais pour la plupart, ils sont plutôt faroucement vivants. Les plantes y sont réellement incandescentes de sève; les animeux, minces, rusés, animés par la rage de survivre. Si vous tombez sur un désert mort, neuf fois sur dix, vous pouvez parier que la main de l'homme est passée par là pour le tuer".