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Les couleurs de la vie
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27 février 2013

SAUL Steinberg

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26 février 2013

Nouilles froides à Pyongyang Jean Luc Coatalem

Il était une fois, un pays où régnait la dynastie des féroces Kim Jung. Pour assouvir leur soif de pouvoir, ils avaient décidé que le peuple devait leur obéir en tout car seuls les Kim Jung savaient ce qui était bon. Pour ce faire, ils décidèrent que les téléphones portables, internet ainsi que les programmes tv occidentaux devaient être interdits. 

Il était une fois un  pays, où l'on plantait des fleurs en plastique et en tissu, où le marathon était roi mais surtout pratiqué à l'envers. 

Il était une fois un  pays, où le peuple était divisé en trois catégories : les bons maîtres et leurs vassaux sur le premier échelon, les moutons de panurge sur le deuxième et tout en bas les mauvais, ceux qui n'écoutaient pas ou qui désobéissaient.

Il était une fois un pays, où l'on avait inventé un nouveau tissu, le vinilon.

Il était une fois un pays où l'engrais chimique n'existait pas mais bien celui des humains. Un pays sans voiture ou alors très peu. Un pays où le peuple mourait de faim.

Il était une fois mais malheureusement ce n'est pas un conte. Il était la Corée du Nord.

 

 lPour pénétrer dansce  pays ultra fermé par crainte d'épidémie occidentale, Jean-Luc Coatalem s'est fait passé pour un agent touristique muni d'un faux passeport. En sa compagnie, Clorinde, dandy de surcroit, qui n'a jamais été plus loin que le Languedoc mais un petit voyage le tente. Il n'oublie pas d'emporter ses tomes de la pléiade. On est dandy jusqu'au bout de lecture.

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A l'arrivée à l'aéroport, les gsm sont mis sous un plastic. Un autre touriste voit son I pod dévissé car il pourrait contenir une bombe. Mais ce qui frappe le plus Jean-Luc Coatalem c'est le silence dans la rue : pas de trafic car pas d'auto. Rien comme horizon, pas de café, pas de librairie, rien, le vide intégral.

Affublés de trois guides que l'auteur nomme Kim 1, Kim 2 et Kim 3, ils sont obligés de suivre le parcours de visites que leur offre leurs guides et qui ne ressemble en rienà celui  décidé par l"agence de voyage au départ.

Ils logent dans des hotels où la nourriture est plus partiate, les toilettes débordent ou ne fonctionnent pas. Ils sont parfois les seuls voyageurs dans ces étranges endroits Prendre un bain tient de la gageure et l'électricité est coupée trés tôt en République.

Le peuple, ils ne le verront que très peu. Tout est organisé pour qu'ils ne communiquent pas. Et si d'aventure, Jean Luc Coatalem tente une approche, on s'éloigne très vite. La terreur règne en maitre dans ce pays. 

Le récit du voyage est décrit d'une manière humoristique car il en faut pour tenir le coup dans ce pays où beaucoup survivent. 

La Corée du Nord est refermée sur elle même depuis plus de soixante ans. Le trente huitème paralèlle est le no mans land entre son voisin et frère du Sud. Pour combien de temps encore ? Car malgré la vigilence des Kim Jung, certains ont accès à ce qui se passé à l'extérieur de la bulle qu'on a forgée autour d'eux. Malheureusement la Corée du Sud verrait d'un très mauvais oeil cette horde de millions d'êtres humains déferlés dans leur pays. Qu'en ferait-il ? 

En attendant, la majorité du peuple survit grâce au marché noir, ne sachant pas ce qui déroule derrière leur frontière car là bas ce sont des mauvais qui ne leur veulent que du mal. Un peuple abandonné du reste du monde.

 

Si vous aimez la peinture, il faut lire absolument "Je suis dans les mers du Sud" qui relate la vie de Gauguin.

 

 

 

26 février 2013

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26 février 2013

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25 février 2013

Dimanche dernier, comme un appel du printemps

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peine perdue, l'hiver est toujours là...

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25 février 2013

Partir 1. Le poèmeC'est un jardin,une machine,une

Partir 1. Le poème
C'est un jardin,
une machine,
une scène, 
une maison,
c'est une devinette.
Sur le seuil, il y a un gardien.
Il compte les numéros impairs.
Ce n'est pas ton tour, mais tu entres.
C'est un jardin, 
c'est un piège, 
c'est un poème, c'est
le désir de partir.

Partir 2. Le souvenir
Partir
en protégeant un souvenir
sous la blouse du dimanche.
Le serrer si fort qu'il
éclate, comme un fruit.
Avoir honte alors 
de la tache qui s'étend
et qui mouille le tissu.

Partir 3. Le pas
Partir
en comptant ses pas.
S'étonner de ce que l'un d'eux
s'est attardé et nous empêche
de continuer à compter.

Partir 4. Le trajet
Partir un peu,
très peu,
si peu qu'il n'est jamais possible
de faire un horizon du point de départ.

(...)


Chantal Maillard


 

25 février 2013

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25 février 2013

Peinture de Janet Hill

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25 février 2013

Surveillance ....

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24 février 2013

Flamboyante

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