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Les couleurs de la vie
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23 septembre 2013

Le premier matin de l'automne, la brume dissipe une partie du paysage.

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Ce fut les arbres qui commencent à changer de couleur tout doucement, les cris d'animaux dans la nuit totale, le vol d'un rapace près du parebrise de la voiture, le parfum de l'automne reconnaissable entre tous, les canards qui n'arrêtent pas de changer, le vol des oies au ras de l'eau, la lecture d'un policier qui se déroule en Afrique et surtout, surtout farniente. 

Merci pour tous vos gentils commentaires. Oui même en automne, je suis au nirvana là bas.

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20 septembre 2013

Je vous souhaite déjà un très bon week end

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logiquement nous partons vers notre petit coin d'Ardennes ce soir pour commencer avec alégresse ce début d'automne.

Gros bisous. A bientôt

20 septembre 2013

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20 septembre 2013

Kevin Beers

kevin beers

20 septembre 2013

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19 septembre 2013

Canada de Richard Ford

C’est par une phrase, qui pour certains paraitrait anodine, prononcée lors d’une interview, que Richard Ford a attiré mon attention de lectrice, un beau jour.

 

 

et j’aime son écriture, c’est indéniable.

 

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Imaginez un jeune garçon de 15 ans qui ne demande qu’à être heureux, avoir une vie de famille comme les autres jeunes, élever des abeilles, jouer aux échecs, aller à l’école. D’un revers de main, ses parents font voler en éclat tous ces petits riens dont rêve un adolescent.

Après l’arrestation des ses parents suite à un braquage, Dell et sa soeur jumelle laissent apparemment les habitants de la ville indifférents. Personne ne prend de leurs nouvelles.

La visite en prison, pour enfin parler à leurs parents, est complètement vide de sens : leur père ne les réconforte aucunement et leur mère leur demande d’attendre Mildred qui va les emmener loin en sécurité. 

 

La fille ne l’entend pas de cette oreille et Dell la voit disparaitre le lendemain au coin de la rue.

 

Imaginez un jeune garçon que l’on emmène loin de ses racines. On le dépose au Canada dans un trou perdu avec comme unique compagnie Charley un homme très inquiétant et un hôtelier Arthur Relminger. Laissé seul dans une cabane sans aucune autre compagnie que la sienne, comment s’en sort-on à 15 ans ? En espérant une autre vie, un autre futur.

 

Imaginez qu’à 15 ans, vous déviez assister passivement à un assassinat...

 

Heureusement il y a cet espoir qui brille dans un coin de votre coeur et Florence...

 

Imaginez ce qui semble inimaginable et pourtant.....

 

Je l'avoue d'emblée, ne vous attendez pas à un livre virevoltant à du 100 à l'heure. Dans la deuxième partie du livre, lorsque Dell est au Canada, tout semble au ralenti tout simplement parce que la vie du jeune est au ralenti. Il ne fait que subir les événements. On dirait qu'il ne réagit à rien.

Certains pourront décrire l'ennui à cette partie du récit, c'est tout simplement l'ennui de la vie de Dell que Richard Ford nous démontre. 

Et malgré cela, j'aime ce livre, j'aime l'évocation des nuées d'oies sauvages dans les marais canadiens, j'aime la lenteur de la vie de Dell, j'aime tout simplement de lire les romans de Richard Ford....

 

 

 

19 septembre 2013

Jeremy Lipking

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19 septembre 2013

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19 septembre 2013

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18 septembre 2013

Caillebotte

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