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Les couleurs de la vie

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8 août 2014

Le tableau du vendredi Le Sidaner

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8 août 2014

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7 août 2014

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7 août 2014

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6 août 2014

Les oies des neiges William Fiennes

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Durant un séjour dans un hotel, William Fiennes redécouvre un livre de son enfance, que leur maître Monsieur Faulkner leur lisait durant la classe : The Snow Goose. Etant en convalescence chez ses parents suite à une maladie, ce livre est un déclic pour le jeune homme qui perd le gout de vivre. 

Là bas, dans leur maison en Angleterre, leur père avait toujours été un amoureux des oiseaux, guettant le retour des martinets à la fin de leur migration. Mais le petit William ne partageait pas cette passion. De retour de son séjour à l'hotel, il va se munir des jumelles de son père, lire des livres d'ornithologie. Petit à petit, une idée folle s'ancre en lui. Suivre la migration des oies des neiges d'Austin jusqu'au Canada dans la Péninsule de Foxe. 

"Le premier signe a été un vague tintement au loin, qui n'arrivait d'aucune direction particulière : le bruit d'une marina, de drisses claquant contre les mâts métalliques" Des amoncellements de points ont paru au-dessus de la courbe de l'horizon. Chaque point est devenu une oie. Des volées entières convergaient vers l'étant depuis toutes les directions de la boussole, c'était l'inverse d'une dispora, les oies des neiges volant en V et W espacés ou en longs écheveaux qui ondulaient comme des rubans d'algues, chaque oiseau concentré sur le plan d'eau au centre de la circonférence d'eau". 

On pourrait s'imaginer que ce magnifique livre n'explique que la migration des oies, ce n'en est pas le cas. Tout en suivant les oies qui migrent vers leur lieu de naissance, William Fiennes opère également une migration, un retour vers la vie, vers la maison de son enfance tout en désirant s'en détacher pour repartir. 

Un traité d'ornithologie, de portraits humains si beaux, de description de lieu de vie, de voyages en bus, l'évocation de la nostalgie des siens à l'étranger, le bonheur tout simplement face à la nature.

Pour tous ceux qui frémissent les yeux levés vers les nuages en apercevant les oies partant vers un long voyage. 

 

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6 août 2014

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5 août 2014

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5 août 2014

Abbaye de Laval le Dieu

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4 août 2014

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4 août 2014

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