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Les couleurs de la vie

Les couleurs de la vie
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18 décembre 2010

La repasseuse Autrefois ses mains faisaient des

La repasseuse

Autrefois ses mains faisaient des taches roses sur le linge éclatant qu’elle repassait

. Mais dans la boutique où le poêle est trop rouge son sang s’est peu à peu évaporé

. Elle devient de plus en plus blanche et dans la vapeur qui monte on la distingue à peine

au milieu des vagues luisantes des dentelles.

Ses cheveux blonds forment dans l’air des boucles de rayons et le fer continue

sa route en soulevant du linge des nuages – et autour de la table son âme qui

résiste encore, son âme de repasseuse court et plie le linge en fredonnant

une chanson – sans que personne y prenne garde.

Pierre Reverdy

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18 décembre 2010

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18 décembre 2010

Elisabeth Sinding

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18 décembre 2010

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17 décembre 2010

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17 décembre 2010

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17 décembre 2010

Tamas Galambos

tamas_galambos

17 décembre 2010

Hier soir

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après avoir écouté avec bonheur les écrivains dans La grande Librairie, j'avais rendez-vous avec la neige...

16 décembre 2010

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16 décembre 2010

monsieur Lapin

crut qu'il n'atteindrait jamais la maison de Mlle Castor.

Il longea le chemin des oursons, entama la montée du mont doré, descendit dans la vallée du raisin. Ses pattes étaient gelées, ses yeux pleuraient. Rien ne lui fut épargné : vent, froid, neige, brouillard comme si on ne désirait pas qu'il arrive chez son amie.

Jamais il ne perdit confiance. Le bout de son nez était gelé quand il aperçut la petite maison. Les volutes qui encerclaient le toit fit battre son coeur. Mlle Castor... Enfin.

Il n'avait plus de force mais diantre foi de carottes, pas question de perdre patte. Il toqua.

Mlle Castor fut effrayée quand elle le vit

Monsieur Lapin, vite vite entrez. Mon dieu mon dieu.

D'un geste preste, elle lui retira gants, bonnet, bottes, écharpe et le poussa dans un le fauteuil près de la cheminée.

Monsieur Lapin adorait rendre visite à son amie. Elle n'était plus toute jeune mais quelle castorette nom d'un lapin.

Tous les murs de sa maison étaient encerclés par les livres. Normal me direz vous pour une bibliothécaire mais chez Mlle Castor, on ressentait cette impression que les livres étaient vivants. Elle vous contait une histoire et le livre concerné glissait un peu en avant sur l'étagère comme s'il était fier d'être cité.

Monsieur Lapin engloutit une tasse de chocolat. Il commençait à s'endormir mais fut effrayé par un frôlement. Ce devait être Monsieur chat qui ne cessait de le narguer.

Monsieur Chat sauta sur une petite table. Il était aussi vieux que Mlle Castor et n'avait plus de dent. Au grand amusement de toutes les souris de la région d'ailleurs. Ce vieux chat ne leur faisait plus peur et durant son sommeil elles tordaient ses moustaches.

Heureusement Mlle Castor revenait de la cuisine. Dans ses mains, elle portait une longue vue.

Monsieur Lapin, vous dormirez ici bien entendu et je vous montrerai une chose étrange...

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