C'est un tout petit roman. En peu de pages, l'auteur ouvre la porte de la personnalité de cet homme célèbre.

Albert Camus a 47 ans. Fatigué. Il peine à transcrire les mots sur la plage blanche, de ce dernier roman dont le titre sera "le premier homme". Depuis qu'il a accepté le prix Nobel de littérature, il est dénigré par l'intellegentsia littéraire parisienne. Même son ami Sartre l'a critiqué, d'où leur rupture. Il désire se consacrer non plus à l'écriture dans le futur mais au théâtre : il attend que Malraux lui attribue une scène.

Originaire d'Algérie, il vit très mal les événements qui s'y déroulent. Il aimerait que français et arabes y vivent en profond respect l'un de l'autre. Certains lui reprochent ces idées.

Il a décidé ce matin de juillet, de se rendre à Paris en train mais son ami Michel Gallimard lui propose de s'y rendre dans sa voiture. Camus accepte et ....le destin sera au rendez-vous...

Tout en suivant ces derniers jours de la vie de l'auteur, José Lenzini imagine que l'auteur se rémémore ses souvenirs d'Algérie tout en suivant le voyage qui le mène vers Paris. Il prête une grande part à l'amour que Camus éprouvait envers sa mère. L'amour de sa vie..

Un très beau livre...

Deux femmes se faisant face, l'une le dos tourné à la ville, l'autre ayant le regard posé sur l'allée de marronniers qui mène vers cette même ville. Leur trajectoire est reliée par un arbre.

Cette oeuvre d'art de Thérèse Chotteau peut être admirée sur l'avenue de Tervueren, à l'orée de la forêt de Soignes, poumon vert de Bruxelles. Cette artère est empruntée chaque jour par des milliers de travailleurs.