Challenge 1% La rafale des tambours Carol Ann Lee
Le cercueil a lancé un dernier adieu au sol de la France. Il a été embarqué à Boulogne sur le Verdun pour
rejoindre sa terre natale l'Angleterre. D'un bâteau, il est passé dans un wagon de chemin de fer et
poursuivi son périple à travers le pays. Tout le long du parcours, une foule silencieuse et émue le salue.
Sa destination est Londres pour être inhumé dans la cathédrale de Westminster. Le soldat inconnu est enfin
revenu à la maison en ce 11 novembre 1920.
Mais avant il y a eu la guerre, précédée de la rencontre de Ted, Alex et Clare : deux hommes, une femme.
Si l'on remonte encore le temps, deux enfants se lient d'amitié : Alex et Ted.
La guerre a transformé leur vie...
Premier coup de coeur en cette rentrée littéraire. L'histoire d'une femme qui aime deux hommes dont l'un est son mari et l'autre le meilleur ami de ce dit mari (vous me suivez ?) est banale mais écrite de cette manière avec la guerre 14-18 qui définit toute leur vie, c'est une véritable réussite.
Un livre...je vous laisse le choix de l'adjectif.
"Quand le soleil se leva au-dessus de la Somme, un peu plus tard ce matin-là, il arracha à la terre un bruit différent. Il sembla planer au-dessus de vergers rasés et des chemins laissés à l'abandon, emplissant l'air humide d'un vrombissement incessant et malveillant .
Debout au pied du clocher de l'église, Clare contemplat la campagne sur laquelle flottait une brume blanche. Dans ses oreilles, l'effroyable bourdonnement se poursuivait, tandis que là-bas, sur le champ de bataille, des légions de mouches noires voltigeaient, se posaient et festoyaient sur les corps des blessés et des morts.
Elle ferma les yeux et tomba à genoux.
La civilisation avait été détruite, impossible désormais pour quiconque, de recommencer à vivre comme avant"
On ne va pas en faire un fromage
ce matin à 10 heures, je commencerai une nouvelle année à mon actif avec un nouvel objet à triturer : une paire de lunettes. Pendant quelques mois, dans ma suprème naîveté, j'ai mis sur le compte de mon démaquillant ces petites lignes troubles lors de mes lectures. J'allongeais les bras et tout se remettait en place. Mais que nenni, pas la faute au démaquillant, c'est l'âge ma bonne dame, la vue baisse et rien à faire, pour continuer à lire faut se munir de bésicles. Mais je n'en orne pas encore le bout de mon nez lors des mes voyages en train, suprème coquetterie...
J'en profite pour envoyer d'énormes bisous à la blogueuse qui m'a envoyé cette si belle carte, que dis-je magnifique. Maintenant tu es obligée de me le faire découvrir en vrai de vrai ce tableau lors de l'automne de notre rencontre prochaine.
Après-midi, j'aurai droit au gâteau aux fruits chez mes parents. Mon père va me demander d'un air candide, cela te fait quel âge ? Pour nos parents, nous restons d'éternels enfants quoi que l'on dise, quoi que l'on fasse.
PS : c'est également l'anniversaire de la petite poulette de Bellesahi. Certaines comprendront. Bon anniversaire petite Poulette, souffle bien les bougies et plein plein de bisous.