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C'est dans le train, le soleil baignant le paysage, que j'ai refermé le trait d'union entre Philippe Noiret et la vie. Le sourire dans le coeur. Dans le wagon, une classe de jeunes dont un injuriait l'un des professeurs. Oui Monsieur Noiret, le monde a bien changé...vous en seriez éberlué.

Cette rose qui porte votre nom, apportera je l'espère une petite lumière au fond des yeux de ceux qui croiseront son chemin.

Dans le cerisier, les pies veillent sur leur nid. Le rosier sauvage s'agrippe à la cloture. Demain matin, j'ouvrirai les rideaux, un regard vers le chêne qui verdit de vie. Mais surtout ...surtout le chant des oiseaux.

Demain je pars sur les chemins de vie....

Il existe des pays dont on ne guérit jamais. Souvent, je rêve en redécouvrant ses paysages sur photo figée. Ses collines à perte de vue, ses châteaux en ruine dressés vers le ciel. Mon coeur ne s'en est jamais éloigné. Revoir le pays Cathare...un jour

(photo anonyme)

Mais je savoure tout autant le chant de l'oiseau dans la rue, les nuages jouant avec la lumière lorsque la nuit s'approche à petits pas. Chaque endroit peut nous emmener vers les rêves si l'on observe la vie avec un grand V.

Il est déjà tard en cette fin de mardi. Philippe Noiret attend patiemment que je me décide à tourner les pages de ses mémoires avant de plonger dans le sommeil, là bas dans ce pays du nord où l'on vogue entre pluie et soleil, entre mélancolie et bonheur.

Bonne journée...