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Les couleurs de la vie
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31 août 2013

Le temps des vacances est définitivement refermé.

C'est la rentrée et comment expliquer cette énergie qui fuse. Plein de projets d'expos durant l'automne et je m'y tiendrai. Des lectures en veux tu en voila

Faut pas se laisser décourager, il y a temps de choses à découvrir....

N'est ce pas petit minou...

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Cela t'est égal,!Naturellement puisque c'est vacances pour toi toute l'année....

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31 août 2013

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31 août 2013

vicky Mount

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31 août 2013

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31 août 2013

Une part du ciel de Claudie Gallay

Elle revient dans sa vallée. C'est par la poste que la  boule de neige est arrivée. Message du père : le dénommé Curtil.

Là haut elle retrouve Philippe et Gaby,ses  frère et soeur. Eux aussi, ont reçu leur boule de neige mais pour chacun un univers différent sur lequel tombent les flocons.

Dans le Val elle s'y rendait quelquefois avec son mari et les filles mais le mari s'est envolé, besoin de liberté et les filles vivent en Australie alors pourquoi pas répondre à l'appel du père.

Quand ils étaient petits, la mère recevait aussi sa boule, Le père revenait d'on ne sait où. La mère confectionnait alors un gâteau par jour d'attente et se peignait les ongles de rouge.

Dans son village d'enfance, peu de monde, le frère est garde forestier et il rêve de retracer le chemin d'Hannibal à travers les Alpes, Son fils Ludo rêve d'être cinéaste, sa femme Emma est infirmière 

 Gaby, la soeur, vit dans un bungalow composé de bric et de broc. Elle y vit avec la Môme : gamine trouvée un jour et dont Gaby à la tutelle. Elle la considère comme sa fille, donc pas touche. Elle travaille à l'hôtel et son homme c'est Ludo qui purge une peine de prison.

Francky tient le bar, aidé par la serveuse dont une des jambes est estropiée, Guido ,en cuisine, passe son tempslibre a assembler les pièces de puzzle dont il ne veut absolument pas la photo. Il découvre par lui même.

Le vieux Sam tient la boutique du village, un vieux philosophe. C'est le père de Jean 

 

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Il y a aussi la Baronne et son refuge de chiens abandonnés et Jean qui tient la scierie, le si beau Jean.

A côte de chez Gaby, l'oncle et ses vauriens de fils. L'oncle et la fratrie ne se parlents plus depuis l'incendie. Dans les vauriens, seul Marius semble différent, plus fragile. 

Pour terminer, il y a la tante et les quatre cousines qu'on ne voit presque jamais et heureusement. 

C'est dans cet univers que Carole revient pour quelques jours. Philippe et Gaby sont restés là haut, Carole est partie et cette différence plane au-dessus de leurs paroles.

Carole porte une culpabilité en elle et des questions qui ennuient tout le monde. C'est elle qui ressemble le plus au père en fin de compte.

On parle de transformer le village en une belle station de ski : certains sont pour et d'autres n'en veulent pas. 

Mais quand Curtil daignera t-il se montrer ?

 

Si vous avez aimé "Les déferlantes, il est impossible que vous ne succombiez pas à ce nouveau roman.

On y retrouve ces silences qui entourent les personnages, les non dits, les peurs, les souvenirs, la vie qui ne fait pas de cadeau.

Il faut parfois pousser la porte des mots pour se comprendre car le silence n'est pas le plus fidèle ami. Il faut parfois accepter de pleurer.

La poésie de Claudie Gallay vous emporte là haut, tout là haut et il est très difficile d'en redescendre.

 

"Philippe dit qu'un chemin sans homme n'est rien. Qu'il existe seulement si des hommes l'empruntent. De même, une maison vide. De même encore, les choses ne sont réelles qu'à partir du moment où on les nomme"


"J'ai tourné la boule. La neige a tourbillonné autour du cheval à bascule. Un cheval qui semblait me dire des choses, adoucir mon dedans pierreux. Un flocon s'est déposé sur l'un de ses yeux, transformant le regard en clin d'oeil.

J'avais promis au vieux Sam de faire des jours à venir de purs moments de grâce"

 

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30 août 2013

M Davis

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30 août 2013

La route du retour Jim Harrison

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Ne faisant pas partie des lectrices dont le ventre se tord lors d'une lecture, dont les larmes coulent en fusion totale avec le livre, il est très rare quand un livre me prend le coeur, ce dernier fait partie de ces lectures émotions.

J'ai débuté le voyage avec cet auteur en lisant "Les légendes d'automne", ensuite "Dalva". La route du retour est en fait la suite de Dalva tout en n'étant pas la suite, c'est une continuité tout simplement.

Roman divisé en quatres parties : le chemin du grand-père de Dalva vers la mort car il sait que c'est la fin de sa vie. La route parcourue par Nelse le fils que Dalva avait du abandonné et la piste permet au jeune homme de retrouver sa mère. Naomi, mère de Dalva ainsi que Paul, oncle de Dalva, mais beau frère de Naomi (vous me suivez ?) cheminent l'un vers l'autre et se décident à vivre ensemble et pour terminer Dalva qui lance de cailloux sur la route de son fils retrouvé, elle le regarde, l'aime et malheureusement leur route devra se séparer. Un livre qui débute par la mort et se termine par la mort.

Un roman qui magnifie la nature, revient sur l'histoire des USA avec cette non acceptation de ce que l'on a fait subir aux indiens, un tout grand Jim Harrison. Un roman d'amour de la vie, un roman qui donne envie de se poser un instant et regarder ...tout simplement regarder le temps qui passe.

Ne me demandez pas d'être objective, Jim Harrison fait partie des écrivains que je porte au pinacle littéraire

 

 

 

 

30 août 2013

Nous avons remonté le long des jardins du Trocadéro

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un dernier regard

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des sculptures qui me font penser à chaque fois à Jean Cocteau, allez savoir pourquoi ?

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une belle dame qui se repose

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et quelle délice dans la foule de découvrir des attitudes anachroniques

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Nous étions épuisées quand nous nous sommes posées à une terrasse en face du Trocadero. Délice de la fraîcheur d'un panaché. Echange de petites surprises entre nous.  Malheureusement, il était temps  de partir, Soène vers Lyon, moi vers Charleroi. Nous nous sommes quittées à la bifurcation des entrées de métro car nous ne prenions pas la même ligne. 

Ce n'est qu'un au revoir...juste un au revoir....

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29 août 2013

Deux baguettes, une ficelle, du savon et le ballet peut commencer sous la grande dame de fer

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Après avoir admiré la poésie magique des bulles, il ne nous restait que  peu de temps avant la fin de notre journée. La soif se faisant ressentir, nous nous sommes dirigées vers une terrasse...

A suivre

29 août 2013

Les bulles de savon que cet enfantS’amuse à tirer

Les bulles de savon que cet enfant
S’amuse à tirer d’une paille
Sont translucidement toute une philosophie
Claires, inutiles, et passagères comme la Nature.
Amies des yeux comme les choses,
Elles sont ce qu’elles sont
Selon une précision bien rondelette et aérienne,
Et personne, pas même l’enfant qui les abandonne,
Ne prétend qu’elles sont plus que ce qu’elles semblent être.

Quelques unes se voient à peine dans l’air lucide…
Elles sont comme la brise qui passe et touche à peine les fleurs
Et dont nous savons qu’elle passe pour la seule raison
Que quelque chose en nous se fait plus léger
Et accepte tout avec plus de netteté.

(Fernando Pessoa)

 

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