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Les couleurs de la vie
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16 juillet 2010

Eclats d'enfance Marie Sizun

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Nos moments d'enfance ne sont jamais des souvenirs mais des fragments, des morceaux, des éclats comme le raconte si bien Marie Sizun. Eclats de bonheur, éclats de tristesse, éclats de honte....

Le je n'a pas sa place dans ce récit, Marie Sizun raconte la petite qui grandit seule après guerre avec sa maman, attendant le retour du père.

De retour, il a le temps de faire un enfant afin de mieux quitter sa femme. Ce deuxième enfant, un garçon sera un petit prince blond, vivant dans son monde.

D'aucuns raconteront leur enfance en se rémémorant la maison qui abritait ce temps merveilleux ou sombre .

La petite a vécu dans un appartement abrité dans  une villa à briques rouges, villa n'était que le nom car c'était un HBM ancêtre du HLM. Cette villa lui semble inaccessible pour se rappeler son enfance. Vivant dans le XXième arrondissement de Paris, les éclats voleront dans la mémoire en parcourant les rues, les kiosques, les allées, les détours formant un cercle autour de ce lieu d'enfance.

Impression d'être différente des autres sans père pour les accompagner, impression d'être différente avec cette pauvreté de vie.

Il faut du temps pour apprivoiser son enfance afin d'ouvrir la porte de la maison aux briques rouges, parcourir les pièces vides. Il faut du temps pour comprendre et accepter...les éclats....

"la maison merveilleuse, c'était une maison ancienne aux volets fermés, à la porte fermée, à la grille fermée. Une grande maison inhabitée dans un jardin devenu sauvage. Mais une maison qui n'avait rien à voir avec "la maison de la morte".Elle, au contraire, c'était une maison de vie. Une maison où l'on avait envie de vivre. L'enfant s'arrêtait souvent derrière la grille, pour la regarder."

"Bientôt, ce qui va aussi la séduire, elle si peu habituée à voir du monde, c'est la foule, la rencontre de tous ces gens, de cette multitude d'êtres différents, ceux qu'on croise dans les couloirs, ceux qui attendent avec vous sur le quai, ou dans les wagons, la découverte de ces compagnons de voyage, assis ou debout, immobiles, étonnants personnages, toujours différents qu'on a tout loisir d'observer?."

"La seule vue de la petite gare était une promesse de départ.

Fabuleux de savoir- quand bien même vous ne partiez pas-que le métro était là disponible si vous le vouliez, capable de vous conduire loin. Même si c'était déraisonnable. Même si ça n'était pas permis. Cette possibilité existait. Vous était offerte. Il suffisait d'un ticket"

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Commentaires
A
Je l'ai déjà noté, je sais que je le lirai un jour.
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