La grâce des brigands de Véronique Ovaldé
1989, la sonnerie du téléphone retentit. Maria Cristina décroche : sa mère dont elle n’a plus entendu la voix depuis 10 ans, lui demande de venir chercher son neveu, fils de sa soeur Moona.
Ayant gagné sa liberté face à cette famille à la limite de la névrose, Maria Cristina va t-elle encore une fois obéir à sa mère ?
C'est le début d'une longue histoire....comme un film qui passe du noir et blanc en technicolor
Maria Cristina quitte le village isolé de Lapérouse à l’âge de 16 ans. Elle fuit surtout sa mère qui est d’une bigoterie qui la fait devenir folle ainsi que cette culpabilité qui se niche dans sa tête vis à vis de sa soeur qui l’a toujours jalousée.
Elle part vers la Californie, poussée par son père, être inodore et incolore. La maison rose ne devient plus qu’un mirage. Vive Santa Monica
Complètement perdue, elle a la chance de devenir la colocataire de Joanne qui est l’opposée de Maria Cristina. De plus, Joanne attend famille et désire de la compagnie. Les deux femmes s’entendent à merveille dès le premier contact.
Maria-Cristina, n’allant plus aux cours de la fac, il faut absolument qu’elle se trouve un boulot.
Quand elle découvre qu’un certain écrivain Claramunt cherche une secrétaire, elle n’hésite pas.... Elle qui veut devenir elle-même écrivain, c'est la chance de sa vie.
Jamais lu Véronique Ovaldé, Me suis enfin décidée et c’est une magnifique suprise.
J’aime cette manière qu’elle a de passer du dramatique vers le rire grâce à une pirouette humoristique.
C’est léger tout en étant sérieux, cela se sirote avec délectaction. A lire absolument.
N’ayant lu aucun de ses précédents livres, je ne peux pas juger si ce dernier est excellent par rapport aux autres. Mais j’avoue que je me suis déjà précipitée à la librairie. Véronique Ovaldé compte une nouvelle lectrice.
Voir l'avis de Cathulu (malheureusement, je n'arrive pas à coller le lien vers son post)