Les ingénieurs du bout du monde de Jan Guillou
Leur père marin pêcheur ayant sombré en mer, les trois frères doivent aider leur mère.
Lauritz, Oscar et Sverre sont donc envoyés loin de leur île, dans la ville de Bergen, pour y travailler.
Logés par leur oncle et tante, ils travaillent à la cordonnerie du port jusqu’au jour où le fils du propriétaire constate qu’on a renvoyé les trois gamins dans leur île. C’est avec grand étonnement qu’il constate le motif du délit : les trois gamins ont construit la réplique à plus petite échelle d’un bateau viking. Le fait qu’ils aient employé des matériaux de rebut mais bel et bien des matériaux de l’entreprise explique leur renvoi.
Une idée germe : pourquoi ne pas les aider à réaliser des études vu leur intelligence. Comme la Norvège ne compte pas beaucoup d’ingénieur pour construire le futur chemin de fer, c’est à Dresde qu’ils pourront acquérir le diplôme.
Le jour de la remise de leur diplôme, ils reçoivent également une somme d’argent mais tout ne va pas de se dérouler comme prévu. Lauritz constate que ses deux frères sont partis le laissant seul. Lui qui rêvait enfin de pouvoir épouser la femme qu’il aime voit tous ses rêves anéantis. Oscar et Sverre sont partis. Il sera le seul à remplir la mission qui leur était confiée : construire cette future ligne de chemin de fer dans la montagne.
Ce premier tome commence au début du XXième siècle, siècle qui a vu un changement total dans l’’évolution du monde suite aux techniques tant industrielles et médicales que nous connaissons.
Lauritz nous transporte dans l’épopée du chemin de fer en Norvège durant laquelle les ouvriers durent vivre dans de terribles conditions climatiques.
Oscar participe également à l’édification du chemin de fer mais en Afrique, dans la colonie allemande.
Une saga qui nous raconte le changement radical que connu le Monde durant le siècle dernier.
On ne peut que constater à quel point les hommes ne comprendront jamais les erreurs du passé.