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Les couleurs de la vie
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23 octobre 2011

Il meurt lentementcelui qui ne voyage pas,celui

Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n'écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux.

Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.

Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l'habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu

Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d'émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les coeurs blessés

Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu'il est malheureux au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n'a fui les conseils sensés.

Vis maintenant!
Risque-toi aujourd'hui!
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement!
Ne te prive pas d'être heureux!


pablo Neruda

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7 octobre 2011

Poésie dans le métro

21 poésies sont disséminées dans les stations de métro.

Ce matin à la station Jacques Brel, j'ai découvert celle-ci.

BIG BANG

Le soir, à la télévision, un physicien a dit
qu’il se peut qu’un beau jour l’univers
cesse son expansion mais se mette à imploser
lentement, plus vite que la lumière. Dans ce cas
des milliards d’univers pourraient encore
apparaître après nous, donc, en ce moment,
nous ne serions que suspendus aux branches basses
de l’arbre généalogique de tous les univers.
Rendez-vous compte :
vous ne pourriez vous reproduire
qu’en cessant d’exister.

Le matin, quand je vois que je commence la journée
en me remettant à respirer,
je compare ce va-et-vient d’étoiles projetées
à mes seins qui montent et descendent,
à l’antenne d’une radio qu’on peut
négligemment sortir et rentrer sans arrêt
et ensuite – et c’est ma tentative
la plus réussie jusqu’ici –
à une anémone de mer.

De Wat ik mijzelf graag voorhoud (Ce que j’aime imaginer)
© copyright 2010 Lieke Marsman, Amsterdam

aduction : Alain Van Crugten

1 octobre 2011

Quand l'automne en saison revient La forêt met sa

Quand l'automne en saison revient

La forêt met sa robe rousse

Et les glands tombent sur la mousse

Où dansent en rond les lapins.

Les souris font de grands festins

Pendant que les champignons poussent.

Ah ! Que la vie est douce, douce

Quand automne en saison revient.

 

 

Samivel

 

24 septembre 2011

(photo Ken Rosenthal) Vivre est assez

483-3ken rosenthal

(photo Ken Rosenthal)

 

Vivre est assez bouleversant
quoique médisent nos sceptiques
De quoi demain sera-t-il fait
ô plus on va plus on le sait
car enfin le jeu perd sa mise
et les dés meurent dans nos mains
Porte de plus en plus étroite
qu’il est maigre notre destin
pour y trouver de quoi le fuir

 

                *

 

J’ai force suffisante en moi
pour me lever chaque matin
le dur est de s’acclimater
à nouveau après cette halte
en luminosité lunaire
où le rêve tisse une toile
que l’on déchire dans la rue

 

 


Pas à pas ramendons filet
de notre vie imaginaire

Georges Perros

18 septembre 2011

En 1988, c'était également un dimanche...

2011-09-17

Les trois chansons

Entends la chanson de l'eau...
Comme il pleut, comme il pleut vite !
Il semble que des grelots
Dans la gouttière s'agitent.

A l'abri dans ton dodo
Entends la chanson de l'eau !

Entends la chanson du vent...
Comme les branches s'agitent !
Les nids d'oiseaux, bien souvent,
Sont bercés, bercés trop vite.

A l'abri des rideaux blancs
Entends la chanson du vent.

Entends la chanson du feu...
Comme les flammes s'agitent
Le feu jaune, rouge et bleu
Pour te chauffer brûle vite.

Quand tes yeux clignent un peu,
Entends la chanson du feu.

Ecoute les trois chansons
Qui se font toutes petites
Et douces comme un ronron
Pour que tu dormes plus vite.

Si tu veux, bébé, dormons
Au bruit léger des chansons.

 Sabine Sicaud

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2 septembre 2011

La cour de mon école La cour de mon écoleVaut

La cour de mon école  

La cour de mon école
Vaut bien, je crois,
La cour de Picrochole,
Le fameux roi :
Elle est pleine de charme,
Haute en couleur;
On y joue aux gendarmes
Et aux voleurs;
Loin des Gaulois, des Cimbres
Et des Teutons,
On échange des timbres,
A croupetons;
Des timbres des Antilles,
De Bornéo…
Et puis on joue aux billes
Sous le préau.
Qu'on ait pris la Bastille,
C'est merveilleux,
Mais que le soleil brille,
C'est encor mieux !
Orthographe et problèmes
Sont conjurés.
École, ah ! que je t'aime
A la récré !

Jean-Luc MOREAU

28 août 2011

ON N'EST PAS N'IMPORTE QUI Quand tu rencontres un

ON N'EST PAS N'IMPORTE QUI

Quand tu rencontres un arbre dans la rue,
dis-lui bonjour sans attendre qu'il te salue. C'est
distrait, les arbres.
Si c'est un vieux, dis-lui « Monsieur». De toute
façon, appelle-le par son nom: Chêne, Bouleau,
Sapin, Tilleul... Il y sera sensible.
Au besoin aide-le à traverser. Les arbres, ça
n'est pas encore habitué à toutes ces autos.
Même chose avec les fleurs, les oiseaux, les
poissons: appelle-les par leur nom de famille.
On n'est pas n'importe qui ! Si tu veux être tout
à fait gentil, dis « Madame la Rose» à l'églantine;
on oublie un peu trop qu'elle y a droit.

JEAN ROUSSELOT

16 août 2011

Savoir attendre Sans vouloir tout comprendre,

Savoir attendre
Sans vouloir tout comprendre,
Savoir hurler
Sans pour autant se résigner,
Savoir pleurer
Sans pour cela désespérer.

Essayer d’avancer
Pour ne pas retomber,
Essayer d’oublier
Pour ne pas se noyer,
Essayer d’espérer
Pour ne pas se révolter.

Laisser couler son cœur
Comme s’ouvre une fleur,
Laisser sortir son âme
Comme s’élève une flamme,
Laisser renaître la vie
Comme pousse l’épi.

Regarder l’horizon
Pour une autre ascension,
Attendre un navire
Pour un nouvel avenir,
Guetter l’Espérance
Pour une autre naissance.

Elisabeth Lafont, février 2006

1 août 2011

AOUT C'est la fenaison ; personne ne chôme.Dès

AOUT

C'est la fenaison ; personne ne chôme.
Dès qu'on voit du jour poindre les blancheurs,
En groupes épars, les rudes faucheurs
Vont couper le foin au sauvage arome.

Au bord des ruisseaux, d'indolents pêcheurs
Des saules pensifs dorment sous le dôme ;
Et, le soir venu, l'air qui nous embaume
Apporte déjà d'étranges fraîcheurs.

Mais, quand midi luit sur les fondrières,
Deux à deux, cherchant de blondes clairières
Où la mousse étend son beau tapis vert,

Des couples rieurs vont sous la feuillée
Par un beau ciel d'or tout ensoleillée,
Le panier au bras, mettre le couvert.

Louis Honoré Fréchette

23 juillet 2011

Le chat sous la fenêtresoulève sa petite

Le chat sous la fenêtre
soulève sa petite patte
pour pouvoir sortir
et ses yeux grands ouverts
qui cherchent des regards
pour qu’il puisse l’ouvrir

Le chat sous la fenêtre
tapote doucement
avec son coussinet
sur quelques marguerites
qui se reflètent sur la vitre
derrière une ombre bleutée

Le chat sous la fenêtre
observe les oiseaux,
et d’un coup sec
s’envole dans le ciel
pour attraper le papillon
qui a pu s’échapper

La chat sous la fenêtre
d’un coup a disparu

Alors je regarde une corbeille de cerises
posée sur le vieux banc cassé
La petite patte n’est plus là
Le papillon vole un peu plus loin
J’entends le son du beau ruisseau qui coule au pied de ma maison
il n’y a plus qu’un grand rayon de soleil
qui traverse la fenêtre
Et c’est bientôt l’été

Elodie Santos, 2006

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