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Les couleurs de la vie

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17 septembre 2010

petite promenade au Botanique

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17 septembre 2010

Greg Calbey

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17 septembre 2010

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16 septembre 2010

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16 septembre 2010

Winslow Homer

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16 septembre 2010

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16 septembre 2010

Ian Cumberland

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15 septembre 2010

Les soeurs Brelan Francois Vallejo challenge 1% 2010

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Leur père décédé brutalement, les soeurs Brelan se retrouvent confrontées au conseil de tutelle. Marthe, l'aînée, Sabine celle du milieu et Judith la cadette vont être plus futées que tante Rosie. Elles trouvent des prétextes divers pour ne pas passer devant le juge à date fixée. Fines mouches, elles acceptent le 18 avril, hé hé c'est la date d'anniversaire de Marthe qui la rend majeure.

Elles vont faire le siège du juge pour que ce soit Marthe qui devienne la tutrice. Il acquièsce malgré la rage de tante Rosie qui rêvait déjà de l'héritage et de la maison que son frère avait fait construire. Maison selon les règles de Corbusier, ledit décéd étant actionnaire de plus d'un cabinet d'architecte.

Les trois soeurs se réjouissent mais se sentent un peu seules. Heureusement, grand mère Madeleine vient leur rendre visite. Maman de leur père, elle est sous tutelle de cette maudite tante qui lui distribue ses soux pour la semaine. Comme elle perd un peu la mémoire, elle oublie son porte monnaie chez ses petites filles. Celles-ci comprennent très vite que c'est désiré, juste pour les aider.

Malgré tout, il faut continuer à vivre et sans argent...que faire. Judith la plus farfelue de toutes, la cadette adorée par son père n'en fait qu'à sa tête et décide d'arrêter l'école, Sabine de même. Marthe étant responsable de ses soeurs, il faut absolument qu'elle travaille. Sa grand-mère va l'aider. Elle fait du chantage affectif à Cicero l'ancien associé de leur père. Il engage Marthe à contrecoeur car il ne désire qu'une chose, récupérer les parts de la société que leur père leur à laissées.

Marthe se démène pour ses soeurs qui ne font rien. Judith ne lit que des livres d'architecture. Sabine s'occuppe de la maison mais la fatigue s'accumule pour Marthe. Parfois elle aimerait de ne pas être tutrice.

En réalité cette fatigue cache la tuberculose. Marthe est acceptée à Dreux. Sabine devenue majeure va devenir à son tour la tutrice de Judith.

Marthe se culpabilise mais qu'il est bon d'être loin de la fratrie...

Un très bon livre qui se lit sans discontinuer bercé par une pincée d'humour.

Une description de trois soeurs inséparables. Marthe est la sacrifiée, Sabine l'arriviste et Judith l'utopiste qui déclare que le travail ne sert à rien, par moments, on aimerait la secouer.

Une belle découverte d'auteur qui donne envie de le retrouver  à travers ses autres romans.

Un bon conseil, ne gâtez jamais plus que de raison la cadette..

Note 4/5

1pourcent

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15 septembre 2010

Plus proche, plus décisif peut-être, voici un

Plus proche, plus décisif peut-être, voici un autre événement

non moins menaçant. C'est l'avènement de l'automatisation

qui, en quelques décennies, probablement videra les usines

et libérera l'humanité de son fardeau le plus ancien et le plus

naturel, le fardeau du travail, l'asservissement à la nécessité.

Là, encore, c'est un aspect fondamental de la condition humaine

qui est en jeu, mais la révolte, le désir d'être délivré des peines

du labeur, ne sont pas modernes, ils sont aussi vieux que l'histoire.

Le fait même d'être affranchi du travail n'est pas nouveau non plus ;

il comptait jadis parmi les privilèges les plus solidement établis de

la minorité [...]. L'époque moderne s'accompagne de la glorification

théorique du travail et elle arrive en fait à transformer la société

tout entière en une société de travailleurs. [...] C'est une société

de travailleurs que l'on va délivrer des chaînes du travail, et cette

société ne sait plus rien des activités plus hautes et plus enrichissantes

pour lesquelles il vaudrait la peine de gagner cette liberté.

Dans cette société qui est égalitaire, car c'est ainsi que le travail fait

vivre ensemble les hommes, il ne reste plus de classe,

plus d'aristocratie politique ou spirituelle, qui puisse provoquer

une restauration des autres facultés de l'homme.

Même les présidents, les rois, les premiers ministres voient

dans leurs fonctions des emplois nécessaires à la vie de la société

, et parmi les intellectuels, il ne reste que quelques solitaires pour

considérer ce qu'ils font comme des œuvres et non comme

des moyens de gagner leur vie. Ce que nous avons devant nous,

c'est la perspective d'une société de travailleurs sans travail,

c'est-à-dire privés de la seule activité qui leur reste.

On ne peut rien imaginer de pire.

Hannah Arendt

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15 septembre 2010

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