Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Les couleurs de la vie

Les couleurs de la vie
Visiteurs
Depuis la création 785 581
Derniers commentaires
26 mai 2014

L"oeuvre de Maya Hayuk sur les murs de Charleroi

DSC03864

DSC03868

DSC03873

DSC03865

Publicité
25 mai 2014

DSC03830

25 mai 2014

Le tableau de dimanche

eab3df006d5e1eb7416840306996a96f

25 mai 2014

DSC03842

24 mai 2014

Nous sommes les oiseaux de la tempête qui s'annonce de Lola Lafon.

lola

 

Elles se sont rencontrées à ces séances du mardi, victimes toutes deux d'être femme. L'engagée et la danseuse se sont reconnues. 

Emilie, dit Emile vit en ville et se dépense pour tous les autres, ceux que la société délaisse, La danseuse s'est exilée dans son île, avec pour toute habitation un camion. 

La vie coule et s'affole car Emilie est morte, morte le temps d'être ranimée. La danseuse ne peut admettre que son amie ne puisse plus rire alors elle attend que le corps d'Emilie se réchauffe vers la vie, sans les machines. Pour vaince la douleur, elle écrit leur rencontre... Elle cherche les mots qui pourraient lui rendre son regard. 

La danseuse durant ces quelques jours va faire connaissance avec une jeune femme croisée à la cinémathèque. Une perdue, une paumée de la vie. Il parait qu'elle est malade mais ses médicaments elle n'en veut pas. La danseuse va lui donner le nom de la petite fille au bout du chemin.

La petite fille au bout du chemin va apprendre à la danseuse de ne pas accepter les événements tels que les autres le désire. Elles vont s'envoler tels des oiseaux dans d'étranges chemins de révolte.

Pendant ce temps Emilie réapprend peu à peu à se retrouver. Elle fut morte et à présent vivante avec un coeur géré par ordinateur.

La danseuse et la petite fille au bout du chemin virevoltent dans une danse qui ne peut s'arrêter.

Dès les premières lignes, l'écriture de Lola Lafon vous entraine dans un voyage de non retour. Les mots sont ciselés, choisis avec finesse et vous ne pouvez vous échapper. 

Trois portraits de femmes à qui l'on a coupé les ailes et qui vont réapprendre à les redéployer vers la liberté d'être femme. 

Les mains qui se tendent et qui s'entraident car l'amitié est si forte.

 

J'aimerais vous en dire plus mais les mots ne sont pas assez forts pour decrypter ce que le coeur ressent.

Une émotion lecture sans commune mesure.

 

 Voir l'avis de Cath http://www.cathulu.com/archive/2014/05/16/nous-sommes-les-oiseaux-de-la-tempete-qui-s-annonce-5370268.html

 

 

 

 

Publicité
24 mai 2014

DSC03812-001

23 mai 2014

Le tableau du vendredi

john brosio

John Brosio

23 mai 2014

DSC03638-001

23 mai 2014

DSC03798

22 mai 2014

1Q84 livre 1 de Haruki Murakami

41MMPhhE9lL

 

1Q84 est le premier roman de Haruki Murakami que je découvre. Emportée par ses mots, son univers, je sais d’emblée que je lirai tous ses autres livres.

 Dans le premier livre de 1084 Murakami nous emporte dès les premières pages dans le monde réel qui peut faire face à un autre monde. 

« Il ne faut pas se laisser abuser  par les apparences, il n’y a qu’une réalité »

 

Aomamé est une tueuse mais pas n’importe quelle tueuse, elle assassine des hommes qui font violence sur leurs femmes. Des hommes qui ne pourront plus nuire à d’autres après leur disparition. 

Jusqu’à l’âge de dix ans, elle a fait partie des témoins de Jéhovah dont ses parents étaient adeptes. Pour sauver ce qui lui restait de vie, elle s’est enfuie de chez elle. 

A 29 ans, elle donne des cours de self défense. Sa seule amie s’est suicidée car elle était battue par son mari. Ce fut le premier meurtre d’Aomamé envers un homme. Le suicide de son amie reste comme une cicatrice qu’elle ne peut panser, une plaie à vif.

Lors de ses séances de défense, elle fait la connaissance d’une vieille dame qui l’invite à venir lui donner des cours chez elle et qui petit à petit lui parle de sa fille qui s’est également suicidée. Les meurtres commis par Aomamé sont commandités par cette délicieuse vieille dame qui a créé un refuge pour femmes battues. 

 

Tengo 29 ans également est écrivain. Il donne aussi des cours de mathématiques, science qui lui procure un bonheur absolu.

 Ses dimanches d’enfance, il les passait à suivre son père qui devait réclamer des rédevances aux citoyens qui ne payaient pas. Des dimanches gachés par un père qui pour Tengo n’est pas son père. Il en est certain. Il garde un souvenir fugace de sa mère assez étrange. 

Son éditeur emballé par un roman veut absolument qu’il le réécrive. Ce roman obtiendra le premier  prix du concours jeune romancier, c’est une bombe. Très réticent au début, il accepte de rencontrer la jeune prodigue Fukaéri, une jeune fille de 17 ans. Fukaéri est très étrange mais Tengo tombe sous son charme.

La jeune fille lui apprend que ce n’est pas elle qui écrit le livre « La chrysalide de l’air » et pour le réécrire, il faut l’accord du maitre. Tengo accepte de le rencontrer. 

Le maitre qui est un scientifique éminemment connu  à une époque lui révèle que Fukaéri était la fille d’un de ses amis qui a un jour crée une communauté vivant en autarcie car il croyait au marxisme «  les précurseurs » La jeune fille s’est enfuie de la communauté agricole qui est devenue une communauté religieuse mais dont l’apport en argent est étrange car vendre des légumes bios ne peut pas rapporter autant de richesse. Depuis sept ans, le maitre et la jeune fille n’ont plus aucune nouvelle des parents. Vivent-ils encore.? De cet endroit, Fukaéri en a rapporté l’histoire des Little Poeple et de la chrysalide de l’air.

 

 

1Q94 bien entendu fait référence au roman de Orwell 1984. Le livre 1 se déroule cette année là. 

En 2014, ce roman précurseur prend une autre dimension. le Big Brother qui nous domine n’est-il pas plus insidieux ? Toutes nos connections sont analysées, nos données se retrouvent sur des puces électroniques. Quelle est notre part de liberté réelle dans ce monde de réseaux interconnectés ? 

 

Aomamé perçoit un changement dans le monde où nous vivons. Elle aperçoit deux lunes que d’autres ne voient pas. La question se pose de savoir si le monde dans lequel nous vivons est tel qu’on nous l’impose ou pouvons nous en créer une autre vision par la pensée. Tout à l’air illusoire mais bien réel.

 

Un livre où la littérature tient également une grande place ce qui n’est pas pour déplaire.

 

Etrangement, longtemps j’ai refusé de lire les romans japonais et est ce l’âge, je commence à les apprécier. Répondent-ils à la vision de la vie que je porte ? 

Dès les premières lignes de ce roman, je sais pourquoi depuis que je sais décrypter les lettres pour en former des mots, j’aime lire. La magie de la lecture est irremplaçable, impossible à comprendre et pourtant elle apporte tellement…

 

Publicité
Les couleurs de la vie
Publicité
Publicité