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Les couleurs de la vie
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13 janvier 2015

Le camp des morts de Craig Johnson

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Vingt-trois ans qu’il est dans la police au fond de son Wyoming, cela use…C’est bientôt Noel. Caddy sa fille revient pour l’occasion. Sa maison n’est pas encore terminée. Bon bref, pas vraiment le bonheur mais on s’y fait.

 

De temps en temps, il va visiter l’ancien shérif Lucian Connally à la maison de retraite. Connally est amputé d’une jambe et adore jouer aux échecs. De plus, il en connait un bon bout sur toutes les affaires après toutes ces années.

 

Lors d’une de ces visites, Longmire voit une ambulance s’en aller  et chose incroyable assiste à une altercation entre Lucian et un employé. Lucian hurle et lui crie que la femme que l’ambulance emporte avait été sa femme.

 

Lucian va lui apprendre qu’il avait été fou amoureux de Mari Baroja, originaire d’une famille basque. Ils furent mariés durant trois heures car les frères et le père de sa femme vinrent lui casser la figure et il ne l’a plus jamais revue 

Lucian déclare que Mari a été assassinée.

 

Et voilà Longmire entrainé dans une aventure vieille de plus d’un demi siècle et qui n’est pas synonyme de bonheur. Il y entraine son amiHenry Standing Bear, l’indien si fier. Etre aidé c’est tellement si simple surtout par le géant.

 

La neige tombe, des tentatives d’assassinat et d’autres qui ne sont pas tentatives. Un véritable parcours du combattant cette enquête.

 

« Je regardai la sauge se cramponner à ses racines pour résister à la force du vent de nord-ouest, avançai sur la route qui suivait les collines et descendis dans la vallée des quatre frères et de l’unique fille perdue. Je boutonnai mon manteau, remontai mon col en peau de mouton et enfonçai mon chapeau sur ma tête. Le soleil déclinait peu à peu et la température chutait rapidement; je commençais tout juste à entendre les petites voix qui se mettent à parler quand vous êtes à un endroit où vous n’êtes pas censé être , où personne ne sait que vous vous trouvez et où le temps commence à se gâter »

 

 

Même si je suis adoratrice de Longmire et de son ami Henri, bizarrement ce n’est que le troisième roman que je lis. Little bird a déjà été relu et encore relu, Molosses  le dernier oui dévoré. Je prends le temps. Pas de boulimie. Je sais que Walter et Henri se promènent dans les hautes plaines, tout en buvant et se chamaillant. Alors pourquoi se presser ?

 

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12 janvier 2015

Wild de Cheryl Strayed

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« C’était difficile mais nécessaire. Dans ma vie d’avant le PTC, j’adorais déjà les livres; sur le chemin, ils avaient pris une signification encore plus importante. Ils représentaient un univers dans lequel je pouvais me perdre lorsque le mien devenait trop solitaire, dur ou pénible. Le soir, lorsque je m’arrêtais pour bivouaquer, je me dépêchais de planter ma tente, filtrer mon eau et préparer mon diner afin de pouvoir me réfugier dans mon antre, sur ma chaise pliante, avec ma casserole sur les genoux. La cuillère dans une main et le livre dans l’autre, je lisais à la lueur de ma frontale tandis que la nuit tombait « 

 

 

C’est un peu plus de quatre ans après la mort de sa mère que Cheryl Strayed, décide sur un coup de folie de parcourir le Pacific Crest Trail. 

 

On avait donné un an à sa mère, elle est décédée après 49 jours suite à son cancer généralisé. Cheryl n’arrive pas à s’en remettre.  Elle est arrivée trop tard pour entendre le dernier souffle se sa mère, ce qu’il reste de famille vole en éclat et son mariage est au bord du divorce. 

 

Un jour, le guide du Pacifif Crest Trail l’attire. Elle revient dans le magasin pour l’acheter et l’idée prend forme.

 

Cheryl Strayed n’a jamais randonné de sa vie. Elle ne s’imagine pas du tout ce qui l’attend. Elle va parcourir une partie de la Californie et passer en Orégon.

 

A certains endroit, lui parviendront des paquets qui contiendront des vêtements de rechange, de la nourriture et de l’argent mais elle devra se débrouiller seule entre chaque point de chute.

 

Outre, un sac beaucoup trop rempli, elle part avec sa rage contre la disparition de sa mère, la rage contre elle-même. Elle emporte trois livres : California (guide) Tandis que j’agonise de William Faulkner et The Dream of Common Language d’Adrienne Rich. A chaque point de chute, l’attendra dans son paquet, un nouveau livre tandis que les pages de celui qu’elle aura parcouru se sera envolé en fumée.

 

Trois mois qui commencent dans la solitude, dans l’envie d’arrêter car elle considère sa folie avec lucidité. Trois mois de souffrance physique. Trois mois durant lesquels, elle va croiser le chemin d’autres randonneurs. Trois mois pour se retrouver et se libérer. 

 

Une renaissance….

 

« J’ai repensé au renard. Je me suis demandé s’il était retourné près de l’arbre tombé et s’était interrogé à mon sujet. Je me souvenais du moment où il avait disparu dans les bois et où j’ai appelé ma mère. Le silence qui avait suivi ma crise était si intense, si puissant, qu’il semblait renfermer l’univers tout entier.  Les chants des oiseaux, les craquements des arbres. La neige mourante et l’eau invisible qui gargouillait. Le soleil miroitant. Le ciel dans toute sa certitude. Le flingue sans balles  dans le chargeur. Et la mère. Toujours la mère. Celle qui ne viendrait jamais à moi »

 

Certains livres choisissent le moment pour vous prendre dans leurs lignes. Lors de sa sortie, je m’en étais emparée et après lecture de quelques pages, c’était l’abandon. Je l’ai même jeté au fond d’une poubelle.

 

Mais les livres sont tenaces et paru en livre de poche, j’ai eu envie de lui redonner une chance. Ce fut l’envolée…. 

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12 janvier 2015

Juste un moment

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10 janvier 2015

Aimez la lumière

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7 janvier 2015

Silence...

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5 janvier 2015

Enchevêtrement

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5 janvier 2015

Une entrée du parc Matisse à Lille. Ce parc a été imaginé avec l'aide de Gilles Clement, dont l'idée de paysage non figé.

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4 janvier 2015

Le tableau du dimanche Valériane Leblond

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4 janvier 2015

Avant de pénétrer dans l'antre de Sesostris III, l'atrium du Palais des Beaux arts de Lille est habité par des oeuvres

contemporaines qui traitent du passage de la vie à la mort telle que les égyptiens pouvaient le concevoir

On peut donc rêver en découvrant les sculptures humaines d'Antony Gormley ainsi que les bateaux voguant sur du riz de Wolfgang Laib. Et c'est lumineux.

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3 janvier 2015

Sesostris III, tel était mon but ….

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Si les pharaons et l'ancienne Egypte vous font rêver, Sesostris III est une magnifique exposition. Les sculptures sont divines. On entre dans un tout autre monde...et c'est possible jusqu'au 25 janvier.

Malheureusement, pas de prise de photo permise, je ne peux que partager les cartes que je me suis procurées. 

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Malheureusement, pas eu le temps de me rendre à La Piscine de Roubaix pour admirer les oeuvres de Camille Claudel. Pour la fin du mois sûrement.

Mais surtout au vu de cette expo, je compte me rendre à Lens pour découvrir encore et toujours cette Egypte du passé.

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