La ville était leur bibliothèque Aux rayonnages

La ville était leur bibliothèque
Aux rayonnages du soleil et de la pluie
les mille livres des fenêtres
leurs pages grises leurs pages bleues
ouvertes au roulis du dehors
aux flâneries aux oriflammes
aux rafales au temps des cerises
pages de froid pages de feu
refermées sur la chambre d'or
où se blottissent les histoires ...

Et sur la page du treizième étage
un dernier poète peut-être
murmure encore des noms de ville
comme on voit miroiter dans l'ombre
au fond du voyage une île soyeuse
où glisser de fatigue un soir de longue errance

Jacqueline Saint-Jean

Comments

[ptitlapin]

Aifelle, Plume, trop de monde surtout à Bruxelles, trop de chaleur, suis pas de l'été mais de l'hiver, et puis avec les années moi qui étais des villes deviens un peu misanthrope donc préfère la solitude des campagnes... Bises

[Aifelle]

Oui, pourquoi ?

[Plume]

Anne, tu ne nous dis pas pourquoi...

[ptitlapin]

toutes. J'ai un aveu, je déteste la ville durant le printemps et l'été...

[tatydanylyon]

Tout comme Plume, j'aime et te dis merci. Lire notre ville, ses immeubles, ses fenêtres, ses passants, ses promeneurs... Un livre animé, en relief, et sonore, et ofaltif...
Bon week-end. Bisous.