Comme nous brûlons Lisa Balavoine
Blanche, jeune adolescente a décidé de consacrer sa vie à la danse. Plus jeune, elle a été recalée au concours d’entrée à l’Opéra alors elle décide d’écrire à un Lycée sont le but ultime est la danse. Et la réponse est affirmative. Elle quitte donc le cocon familial qu’elle ne reverra qu’aux vacances.
D’emblée,à la rentrée, on assène aux élèves que rien ne leur sera épargné durant les cours de danse malgré les autres cours. Ils sont là pour danser, à eux de travailler dur.
Blanche partage une chambre avec deux autres filles. La première nuit ne sachant s’endormir, elle va regarder par la fenêtre et découvre une silhouette qui danse sur les toits.
Cette silhouette, c’est Ada. Ada qui va la prendre sous son aile et ensuite la rejeter. Une amitié magique mais Ada ne s’apprivoise pas. Pourtant, Ada va porter Blanche jusqu’au bout car elle aussi doit s’envoler. Elle lui apprend à danser avec son corps car la danse c’est une harmonie avec ce dernier.
Ada qui brûle jusqu’à se consumer. Blanche qui brûle jusqu’à grandir.
Lisa Balavoine est auteur de quatre romans dont deux pour la jeunesse. Ce qui est le cas pour ce dernier.
Son écriture peut dérouter certains ou certaines mais j’adore. De page en page, on parcourt des morceaux de poèmes décousus, des mots qui sont énumérés, des phrases. L’écriture change continuellement et c’est ce qui me plait dans cette narration.
Tout s’enchaine très vite comme si Blanche rythmait notre lecture à pas de danse.
En le lisant, j’ai replongé dans mon adolescence et l’adolescence de 2023 s’y reconnaitra.
Un coup de coeur.