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Les couleurs de la vie
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15 mars 2022

Seyvoz de Maylis de Kerangal et Joy Sorman

Seyvoz

 

 

Tomi Moz est chargé par son entreprise de contrôler le barrage de Seyvoz.  Il a rendez vous au lieu dit avec un certain Brignolle. Mais arrivé sur place, Tomi constate qu'il n'y a personne pour l'acceuillir. Pas de réseau. 

Une femme apparait qui lui crie que Brignolle ne viendra pas. Etonné, Tomi décide de la suivre en voiture quand au détour d'un lacet dans montagne, elle disparait. Totalement impossible.

A l'hotel, tout lui semble également bizarre. Pas de personne à l'acceuil, juste un post it qui lui indique son numero de chambre et le code wifi. Et suprise, on vient lui déposer un plateau repas devant sa porte.

Durant quatre jours, Tomi Moz va flotter dans un autre monde. Il va croiser quelques personnes qui lui semblent irreelles. Sans oublier le barrage et ce mur qui se dresse entre les rochers.

 

Roman ecrit par le duo Maylis de Kerangal et Joy Sorman, qui nous entraine dans une fiction dont le barrage est le personnage principal. Entrelacé à la pure fiction, l'historique de l'ancien village sous encre bleue, mais fictionnel, nous conte la révolte etouffée des habitants. Au nom du progrés, leur village va etre sacrifié. Noyé sous les eaux. Meme les morts seront déplacés dans un autre cimetière. 

"Les rues sont vides, seulement percees du croassement sinistre des corbeaux, comme un avertissement, ou une menace"

"Le sandwich lui a redonné des forces mais aux vertges de Tomi a succede un malaise d'une autre nature, la sensation d'être prisonnier d'aun champ magnétique étranche qui brouillerait tout accès aux autres, la sensation d'un éloignement progressif qui le rend de plus en plus friable, irascible;"

 

Durant la lecture, je n'ai pu m'empecher de penser au Musee des contradictions d'Antoine Wauters car ces deux livres nous interpellent sur cette société qu'on nous a créee au nom du progrès et du bonheur, ce mot tellement volatil qu'on nous assène à longueur de temps. 

Au nom de l'électricité, les barrages dans le monde furent édifiés et continuent à etre édifies. L'ironie du sort, cet été suite au changement climatique, certains de ces villages réapparaissent. Pour nous rappeler qui sait, la futilité de ce monde qui ne cesse de changer malgré nos dénégations. 

 

 

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Commentaires
W
Merci Alex
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A
J'aime beaucoup ta dernière phrase.
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A
Jusqu'à présent, je n'ai lu ni l'une, ni l'autre. Ton résumé m'intrigue, je vais l'emprunter à la bibliothèque quand il sera libre.
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