Elégie pour Laviolette Pierre Magnan
Le commissaire Laviolette n'est pas mort. On retrouve son corps criblé de chevrotines. Transporté à l'hôpital, il y a passe quelques mois.
A son retour à Digne, il pense qu'on ne fera plus appel à ses services étant donné que sa retraite sonne dans deux ans mais c'est sans compter sur son supérieur qui l'invite à rejoindre illico la région de Gap, plus précisément La Roque en Champsaur. Un vieillard a succombé durant une nuit d'amour avec sa jeune femme. Les héritiers réfutent l'héritage destiné à cette jeunette. Chose étrange, les doigts du moribond étaient empreints de talc... Il mènera l'enquête en compagnie de son cher ami Chabran.
C'est avec un plaisir sans pareil que j'ai retrouvé notre cher Laviolette.
Au début du roman, Pierre Magnan nous révèle comment lui est venu l'idée de créer ce personnage qui aime tant lire Proust.
Pour ce qui est de l'intrigue, ne vous attendez pas à découvrir une enquête semblable à celle des romans précédents. Pierre Magnan s'attarde plus sur Laviolette, en fait c'est lui le personnage principal. Il est toujours aussi attachant et devient au fil des pages différent. L'enquête n'entre qu'au second degré.
Laviolette a pris une retrait bien méritée. Il garde des chèvres....