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Les couleurs de la vie
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27 mars 2019

Doggerland de Elisabeth Filhol

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Doggerland, un nom donné par les geologues à ce morceau de continent qui reliait l’Angleterre à l’Europe il y a plus de 8000 ans et qui disparu suite à un tsunami.

 

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Forest-and-Footprints

 

"Le Doggerland est une enclave mésolithique dans l'époque moderne, qu'on est quelque'uns à faire revivre, et c'est bien notre époque qui nous en donne les moyens. Notre travail ne fait que prévenir la disparition de l'information, par des relevès, des prélèvements, la collecte de certains matériels. C'est la même chose à terre. Tu construis un parking, tu perces une autoroute, un canal de grand gabarit, les travaux sont suspendus ou ralentis, le temps des études, mais  c'est une course contre la montre. Puisqu'à terme tout ou presque sera détruit."

 

 

Margaret l’étudie tant et plus. Stephen son mari lui est créateur d’un parc éolien. 

Ils vivent tous deux à Aberdeen, enfin non loin. Parent d’un fils de 20 ans David.

 

La vie coule paisible et pourtant la tempête prend son envol. Naturelle autant qu’émotionnelle.

 

Xaver enfle sur la mer du nord. Le frère de Margaret l’observe lui le météorologue. Que va t-elle détruire ?

 

Stephen et Margaret doivent se rendre à Esbjerg pour des conférences colloques entre collègues. 

 

Margaret est abasourdie d’apprendre que cet homme qu’elle a aimé Marc, le français, y sera. 

 

Marc qui suivait les mêmes études, à St Andrews,  que Ted, Stephen et elle-même, a décidé qu’il ne resterait pas. Qu’il partait au Gabon travailler pour une firme pétrolière. Marc qu’elle aimait si fort, a disparu de sa vie il y a 22 ans.

 

La tempête fait rage tandis qu’ils se rendent à ce rendez-vous. 

 

 

 

« Aujourd’hui elle est dans la gratuité et lui dans l’argent sali, noirci des milliards de tonnes d’hydrocarbures partis en fumée, elle dans le désintéressement de l’oeuvre universitaire et l’engagement pour les générations futures à consolider le lien au passé, quand l’avenir qu’il contribue à leur construire n’en tient pas compte ».

 

 

Doggerland, je n’en avais jamais entendu parler. Et pourtant ce territoire git toujours au fond de la mer du nord.  Des troncs d’arbres en témoignent. Les humains vivaient également sur ce territoire englouti.  

 

 

C’est un véritable coup de coeur. De ce roman, j’aime l’écriture, l’histoire, les personnages. Je sais déjà qu’il fera partie des livres que je relirai donc il a sa place dans mes trésors.

 

En ce temps incertain que nous vivons face au climat, c’est un hymne à la terre, à la mer du nord,  à la nature, à la non désespérance, une dénonciation des causes de cette catastrophe qui s’annonce. Mais surtout, une description du passé de la planète bleue qui nous démontre bien qu’elle n’est pas inerte mais que dans les profondeurs elle craque, se fissure, se remodèle, se régénère, et que l’homme à tendance à l’oublier. 

 

Le dernier chapitre est …je n’en dis pas plus.

 

 

 

 

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Commentaires
B
Jamais entendu parler de ce continent.... Encore une tentation ! Merci malgré tout et bon dimanche.
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A
Un livre que l'on relie : je le note, forcément.
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A
Tu exagères là ! encore une tentation irrésistible ... jamais entendu parler de Doggerland non plus.
Répondre
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