Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Les couleurs de la vie

Les couleurs de la vie
Visiteurs
Depuis la création 785 632
Derniers commentaires
14 décembre 2013

Anna Pugh

1-home-grown-web-rs2anna pugh

Publicité
14 décembre 2013

1-DSCF1621

9 décembre 2013

La fin de l'homme rouge Svetlana Alexievitch

«En avant marche vers la victoire du capitalisme! C’est ça non ? Pendant cent ans, nous avons tapé sur le capitalisme, c’était quelque chose de monstrueux, une horreur,... Et maintenant nous sommes fiers parce que nous allons être comme les autres. Si nous devenons comme les autres, qui allons-nous intéresser ? 

 

 

Svletana Alexietvitch nous trace sous forme de conversations enregistrées sur magnetophone ou écrites sur bout de papier, la vie de femmes et d’hommes qui vivent ou ont vécu dans ce qui fut le paradis du communisme pour certains et l’enfer pour d’autres. 

 

l’Urss a disparu pour faire place à la Russie entourée par d’anciennes provinces devenues indépendantes. Svletana a rencontré toutes les générations, le petit peuple de Staline, les enfants de la Pererstroika, les défenseurs de la démocratie sous Eltsine ainsi que les jeunes modernes sous Poutine. Certains s’accomodent, d’autres sombrent en se suicidant. Le passage du communisme au capitalisme comme une fusée, juste le temps de se retourner et tout était différent. C'est à toi d'accepter les nouvelles donnes. 

 

«Les plus forts et les plus agressifsse sont lancés dans le business. On a oublie Lenine et Staline. C’est comme ça qu’on a évité la guerre civile, sinon, il y aurait eu de nouveaux Rouges et des Blancs. «Eux et nous». Au lieu de faire couler le sang, on s’est acheté des objets. On s’est mis à vivre! Nous avons choisi de vivre mieux. Personne n’avait envie d’une belle mort, tout le monde voulait avoir une belle vie. Quant au fait que le gâteau n’était pas asez gros pour tout le monde, ça c’est un autre problème...»

 

 

Beaucoup d’amertume chez les anciens communistes. Sous Staline, ils avaient combattu, soufferts également. On leur promettait une vie future magnifique et de vie magnifique, ils n’en ont que les miettes. Leur vie meilleure est pareille et même pire que du temps du petit père des peuples. Colère, désenchantement.

 

 

Il n’y a plus de peuples russes, il n’y a plus que le peuple russe. Les habitants des provinces devenues indépendantes, sont forcés de venir chercher du travail à Moscou. Il n’y a plus de chez eux là-bas, les moscovites n’en veulent pas, ils ne sont plus leurs frères...Misère, insultes, coups. Pour survivre, il vaut mieux se terrer dans des caves et froler les murs.

 

«»Tu vas chez toi en Russie». Voilà, j’étais arrivée chez moi. Personne ne nous attendait. Personne ne nous a accueillis. Personne ne faisait attention à nous, personne ne nous posait de question. Aujourd’hui, Moscou tout entière est une gare, une énorme gare»

 

Pour échapper à la misère certains jeunes préfèrent rejoindre la milice qui stoppera tout espoir de démocratie en Bielorussie. Une jeune femme parle du dernier etat communiste. 

Ils s’engagent également pour partir en Afghanistan, en Tchetchenie

Parfois, on vous rapatrie un corps et vous mère ne comprenez pas ce qui s’est déroulé là bas. Votre fille ne s’est pas suicidée, non ce n’est pas possible. Toutes les portes se ferment sous le flot de ses questions. 

 

«Pourquoi j’aimerais la Patrie? On nous avait promis que la démocratie se serait bien pour tout le monde. Que ce serait la justice pour tous. Le règne de l’honnêteté. Ce sont des mensonges tout cela... L’homme n’est que de la poussière, un grain de poussière....La seule chose, c’est que maintenant on trouve tout dans les magasins. Allez-y ! Servez-vous! Ce n’était pas comme cela du temps du soclalisme. Vous voulez savoir ce que je pense ? Bien sûr, je suis une simple Soviétique...Personne ne m’écoute parce que je n’ai pas d’argent. Si j’en avais, là , ce serait autre chose ! Ils auraient peur de moi, tous ces petits chefs...Maintenant c’est l’argent qui fait marcher le monde....

 

 

Un livre terrible, dans ce que l’homme peut être de plus beau ou de plus laid. Un microcosme de la société dans laquelle nous vivons mondialement. 

Des témoignages inoubliables.

 

 

la_fin_de_l_homme_rouge_ou_le_temps_du_desenchantement_M118443

 

 

 

6 décembre 2013

1-DSC01438

6 décembre 2013

1-bf3dad0755623496020edfdeb54c3738

Publicité
6 décembre 2013

1-DSC01434-002

4 décembre 2013

Journaux de voyage Albert Camus

C’est un tout petit livre qui contient les journaux des voyages de Camus aux USA en 1946 ainsi qu’en Amérique du Sud en 1949.

 

Camus voyage entre autre pour donner des conférences. Il est à noter que la partie concernant les USA est assez mince. Il est un fait que Camus n’est pas tombé amoureux de ce pays et New York le laisse de marbre. Le coeur n’est pas vraiment conquis

 

«Impression d’être prix au p!ège de cette ville et que je pourrais me délivrer des blocs qui m’entourent et courir pendant des heures sans rien retrouver que de nouvelles prisons de ciment, sans l’espoir d’une colline, d’un arbre vrai ou d’un visage bouleversé.»

  

Durant son voyage dans l’autre partie du continent américain, Camus doit faire face à une dépression qui le quitte à de rares moments. Il fait semblant devant les autres.

 

«Resté longtemps devant la mer. Malgré tous mes efforts et mes raisonnements , impossible de secouer  cette tristesse que je ne comprends même plus.»

 

Camus évoque évidemment les personnes qu’il croise ainsi qu’une esquisse des régions et des pays qu’il traverse.

Il ne faut surtout pas oublier que ces journaux décrivent le monde d’après guerre.

Que penserait-il à présent de l’évolution de ces pays ? Son regard serait-il autre ? 

Il est à noter qu’il ne ferait plus le voyage en bateau mais en avion. Cela changerait-il sa perception de chaque chose ? Il n’y a que lui qui pourrait nous répondre....

 

product_9782070453160_195x320

 

 

4 décembre 2013

Maggie Taylor

1-maggie taylor

4 décembre 2013

Place de la Monnaie s'élèvent des notes, passez sous les icebergs et devenez musicien

1-DSC01402

1-DSC01403

1-DSC01404

3 décembre 2013

Comme dans un miroir Gunnar Staalesen

product_9782070452262_195x320

 

Varg Veum, le détective, est chargé par Berit Breheim, de retrouver sa soeur Bodil et son époux qui ont disparu. 

Magré lui, son enquête va le replonger dans le passé de cette famille. La mère des deux soeurs s’était donné la mort en compagnie de son amant, un saxophoniste de jazz, trente cinq ans plus tôt. D’après la légende, ils s’étaient suicidés. 

 

Le mari de Bodil travaille dans une société commerciale, la TWO, où il a donné sa démission et disparu du jour au lendemain. Pour Varig Veum, cette société lui semble très louche....

 

Il sent qu’il est proche de la vérité, lorsque l’on tente de le tuer en le poussant sur un passage pour piéton mais même avec une commotion cerébrale Veum, ne renonce jamais.

 

 

Comme j’avais apprécié «Le loup dans la bergerie» j’ai décidé de suivre toute la série de ce détective bien sympathique mais pas dans l’ordre, et à mon aise.

Découverte d’une nouvelle enquête et l’ombre des fjords me plait toujours autant.

 

 

Publicité
Les couleurs de la vie
Publicité
Publicité